Bourbon-l’Archambault. La culture russe en l’église Saint-Georges. Après une année sabbatique, Valery Orlov est revenu en l’église Saint-Georges faire résonner sa forte voix de basse sous la voûte romane. Un moment de bonheur que n’ont pas raté celles et ceux qui savourent depuis dix ans les chants traditionnels du folklore slave qu’il aime à faire partager.
Car l’artiste, basé dans le Lot, sait ajouter à chaque fois ou presque un pan supplémentaire de la culture orientale qui l’a bercé. Vendredi, il était assisté de Tatiana, en tenue traditionnelle russe. Elle a su l’accompagner à la balalaïka prima, cette guitare triangulaire typique aux sonorités bien particulières, si ce n’est aux percussions sourdes.
L’ Ave Maria de Schubert n’a pas suscité d’écho par la suite du concert, alors que l’on attendait peut-être celui de Gounod, voire la version de Caccini…
S’accompagnant brillamment au piano, Valery Orlov a offert un voyage vocal parmi les chants sacrés orthodoxes, quelques opus tsiganes et des créations de son œuvre. le public en a redemandé tant il est vrai que ce type de concert vous emporte très vite sur des chemins musicaux méconnus.
Et, bien sûr, Kalinka fut le mot de la fin, le chant universel des plaines slaves qui sait faire l’unanimité, même en ces années de conflit.