Jean-Louis Martinez, sous-officier en retraite après 37 années passées au service de La France, ancien combattant et médaillé militaire, s’est lancé dans un tour de France à pied pour sensibiliser le grand public à la cause des blessés des forces armées, de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers.
En parallèle de son périple, il a lancé une cagnotte en ligne pour venir en aide aux blessés.
Deux associations en sont les bénéficiaires : une association pour les blessés physiques et psychique des armées « Les Invaincus » et une association bretonne soutenant les Sapeurs-Pompiers blessés « Breizh Thin Red Line ».
Pour ce sportif accompli, poète à ses heures, l’objectif de son périple est double : « Aider financièrement deux associations au grand cœur, et mettre en avant médiatiquement ces femmes et ces hommes meurtris en faisant savoir, qu’ils ont des droits que la France leur doit », dit-il avec conviction. « L’objectif général de mon projet est dans son titre : des kilomètres pour apaiser leurs maux. »
Depuis le 1 er Mai, Jean-Louis Martinez traverse toutes les régions de France, à raison de 300 à 400 km par région, en solo, à pied, avec son sac à dos. « En m’appuyant sur la cohésion, la solidarité, le soutien des habitants, des casernes, des quartiers et des Mairies, pour l’hébergement de nuit », dit-il avec un grand sourire.
Ainsi, le Grand-Est, Les Hauts de France, la Normandie, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de Loire, le Val de Loire, la Bourgogne-Franche Comté, l’Auvergne- Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont eu et auront la visite de cet ambassadeur et défenseur des droits des blessés.
Une belle causeCe mercredi 21 août, il est arrivé à Bellerive et a trouvé le gîte et le couvert chez Janine Néel, ancienne militaire, son fils François et la nièce de celui-ci Gabrielle. Une belle rencontre et une belle occasion d’échanger sur des sujets en commun.
Isabelle Goninet, première adjointe au maire, l’a rencontré chez ses hôtes. « Son but est de faire connaître ces troubles. C’est un homme humble qui aime le contact. Il veut faire passer un message d’espoir, son action est positive », souligne l’adjointe au maire qui reste admirative devant la « performance » cet homme « qui parcourt entre 25 et 30 km par jour, une sacrée motivation au service d’une belle cause ».
