Ayant décidé de rester en Nationale 3 alors qu’elle avait la possibilité de monter, l’USI volley-ball va profiter de cette nouvelle saison pour faire progresser ses jeunes et rester au sommet.
L’USI Volley s’était donné le temps de la réflexion, jusqu’à la fin du mois de juin, afin de prendre la décision la plus sage. Le maintien en NF3 s’est justifié par des critères aussi bien sportifs, économiques que logistiques. Le principal étant que sur le terrain, quatre joueuses de l’équipe type ont rejoint, avec fierté pour tous, le pôle France à Toulouse et le centre de formation du club professionnel de Mulhouse.
Même s’il ne repart pas de zéro, pour cette nouvelle saison, l’objectif principal sera donc de créer un nouveau groupe compétitif, en misant, comme toujours, sur la carte jeunes. « Quelques joueuses connaissent déjà le niveau, en ayant participé à des rencontres, en débutant sur le banc. Pour d’autres, ce sera une découverte, mais elles ont le potentiel pour bien figurer », précise le directeur sportif, Jérôme Mialon.
L’équipe, qui vient de reprendre les entraînements, n’a pas d’ambitions particulières en termes de résultats.
Du changement dans les poulesL’équipe, après plusieurs saisons à voyager dans le sud de la France, fera cette saison cap à l’est, avec notamment Lyon, Grenoble ou encore Dijon dans sa poule de championnat. « À première vue, cette poule est plus hétérogène que nos dernières saisons, où nous avions tous à peu près le même niveau, complète le dirigeant. Mais il ne faudra pas partir avec un sentiment de supériorité, sinon nous serons piégés. » La compétition débutera à la fin du mois de septembre, avec un démarrage à domicile.
En septembre, les autres formations du club feront leur rentrée, avec une certitude : le nombre de licenciés devrait augmenter. « Nous avions déjà de nombreuses demandes au mois de juin, et le récent titre olympique de l’équipe masculine est une publicité sans précédent pour la discipline. Il faudra trouver l’équilibre entre cet accueil de nouveaux arrivants et la qualité de la formation à maintenir », ajoute Jérôme Mialon.
