L'initiative de Jean-Luc Mélenchon, qui a ouvert la porte à un gouvernement du Nouveau Front populaire sans ministres de La France insoumise, n'est qu'un "simulacre d'ouverture" et une "tentative de coup de force", estime Gabriel Attal dans une lettre lundi aux députés du groupe macroniste EPR.
"Avec le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné, nous avons dit au Président que, si nous sommes prêts à des compromis, nous continuons à nous opposer de toutes nos forces à l'application unilatérale du seul projet de LFI et du NFP", pour lequel "la censure serait inévitable", écrit le Premier ministre démissionnaire, récemment élu à la tête du groupe macroniste au Palais-Bourbon.
AFP