C’est avec un sourire chaleureux que Topo Bestami et Nathalie Arthur invitent à leur table, en terrasse. Car c’est bien à La Terrasse, nouveau restaurant proposant comme spécialités des grillades, que les deux amis comptent faire asseoir leurs clients.
Du textile à la restauration en passant par le bâtiment, Topo Bestami a bien eu plusieurs vies. Maintenant il veut « vivre tranquillement » comme il le dit. En Creuse, il le sera sûrement, tranquille. Avant Guéret, le restaurateur était à Montluçon et travaillait sur les chantiers. C’est après en avoir fait un dans le département qu’il s’est dit :
« Il y a quelque chose à faire ici »
Partager le soleil du sudLe local du 15 avenue de la République à Guéret, resté vide depuis plusieurs années, a donc attiré l’attention du sexagénaire. Nathalie Arthur, employée du restaurant, est « heureuse de faire partie de l’aventure ». Elle qui travaillait auparavant au Gourmand, rue de Paris, sait dans quoi elle s’embarque. Nathalie Arthur est quant à elle heureuse d’avoir repris des activités, surtout dans un milieu qu’elle connaît.
Topo Bestami a lui aussi une expérience dans la restauration. Il s’est installé à Guéret car selon lui « il n’y a pas de concurrence » pour ce qu’il propose. Sa cuisine effectivement est inspirée des soirées grillades qu’il faisait en Turquie, à Antioche. Là-bas c’est tout un art et il espère bien le faire partager dès la rentrée, car la carte sera complète.
Et quand elle le sera, des brochettes d’agneau, de poulet, marinées maison avec une recette de marinade secrète vont venir compléter la carte existante. Kebab, kefta, tacos, il y a quand même de quoi se régaler d’ici la fin des vacances d’été.
Et dès la rentrée, La Terrasse a pour ambition de devenir restaurant ouvrier et proposera un buffet à volonté avec quatre options de viande et un dessert pour 14 €. Topo Bestami répond donc à « un manque sur Guéret au niveau des menus ouvriers » selon lui. Un menu étudiant sera aussi mis en place. Le chef veut profiter de sa proximité avec le lycée Pierre Bourdan pour instaurer des menus pour les lycéens afin de les fidéliser.
« Je veux que tout le monde vienne et revienne ici »
Des saveurs d’Antioche qui se sentiront jusque dans la rue donc, et qui essaieront d’attirer les curieux pour qu’ils s’arrêtent.
Marie Le Maux