Jean-Baptiste de Froment a présenté, mercredi en fin de journée, en avant-première nationale son troisième roman. Invité de l’association Felletin, Le Plaisir de lire, il est intervenu au Grand café devant une soixantaine de personnes.Jean-Baptiste de Froment, prix Jules-Sandeau en 2022 de l’association organisatrice, a remis le prix 2024 à Franck Bouysse, deux auteurs auxquels l’association accorde une attention toute particulière.Jean-Baptiste de Froment vient de publier La bonne nouvelle (éditions Anne Carrière), un livre à la réalisation graphique soignée. Le jeune romancier a expliqué que son roman offre deux niveaux de lecture, l’un sous la forme d’une enquête policière et sociologique, l’autre relevant une dimension métaphysique. « C’est un roman policier à l’envers, dont l’idée vient du dernier livre de Balzac, qui part d’une violation de sépulture. Ayant une formation de philosophe, j’ai eu envie de rejouer la Cène mais dans la société de 2024 attentive aux rumeurs ».
Le cadre du roman se situe dans la vraie vie, à commencer par l’ancien domaine familial de l’Allier autour de la personnalité de l’ambitieuse jeune maire de la commune, issue d’un village indochinois. Pour Jean-Baptiste de Froment, La bonne nouvelle est un conte philosophique qu’il a voulu gai et enlevé, décapant et optimiste. C’est parfaitement réussi. Ce roman, sans aucun doute, va marquer la rentrée littéraire. Du reste, le café littéraire a été suivi d’une séance de dédicaces organisée en partenariat avec la Maison de la presse de Felletin, qui lui a permis de signer des dizaines de livres.
