Marine Le Pen et Jordan Bardella se sont exprimés face aux journalistes, ce lundi à la mi-journée, après leur entretien à l'Élysée avec Emmanuel Macron, qui doit nommer un Premier ministre.
"J'ai exprimé auprès du président de la République une inquiétude qui est celle de la nomination d'un Premier ministre alors même que l'Assemblée nationale n'est pas au travail. Nous avons sollicité qu'une session extraordinaire soit ouverte pour qu'un Premier ministre, quel qu'il soit, puisse arriver en situation devant une Assemblée nationale qui a un rôle beaucoup plus important aujourd'hui", a-t-elle déclaré avant d'ajouter : "Emmanuel Macron a choisi le chaos. On a le sentiment qu'il laisse perdurer ce chaos au mois de septembre."
L'idée d'un référendum"Jordan (Bardella, NDLR) et moi-même avons exprimé au président de la République que nous souhaitions que le Premier ministre qui soit choisi soit respectueux de tous les Français, a poursuivi Marine Le Pen. Parce que la manière dont les 11 millions d'électeurs du Rassemblement national ont été traités est inadmissible." Marine Le Pen a également suggéré l'idée d'un référendum pour que "les Français donnent directement leur avis".
"Il a indiqué qu'il poursuivait ses décisions, que sa décision n'était pas prise", a précisé, quant à lui, Jordan Bardella à propos d'Emmanuel Macron, le président du Rassemblement national.
Motion de censure. Le parti d'extrême droite reste "en faveur d'un vote d'une motion de censure à l'égard d'un probable gouvernement du NFP", a indiqué Jordan Bardella, et "l'idée qu'il y ait un gouvernement du NFP où il n'y aurait pas de ministre Insoumis ne change strictement rien", a ajouté Marine Le Pen.
P.M.
