Les cascades de Gimel sont l’un des sites naturels les plus visités de Corrèze, dont l’avenir est certain avec l’avènement du tourisme vert. Cette année, le parc a enregistré des entrées en dents de scie, au gré de la météo.
Depuis un an et demi, François Verdier, nouveau directeur, s’attelle à restaurer le parc pour que l’offre corresponde au prix des billets d’entrée.
Les dernières évolutionsPour entretenir le parc Vuiller, François Verdier s’est attaqué à plusieurs fronts à la fois. Il a élagué et coupé les arbres morts, a planté de nouvelles essences forestières et a débarrassé le parc de ses déchets. Pour sécuriser la randonnée, il a fait poser des marches en acier là où les marches en bois devenaient vétustes et installé des barrières de bois. Un travail colossal mené en toutes saisons pour améliorer l’expérience des visiteurs et entretenir un parc vieillissant.
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Ces investissements viennent avec leurs récompenses mais représentent un poids. « Les marches en acier, c’est 15.000 euros, deux mètres de barrières c’est 2.000 euros… », détaille le directeur. « Les billets sont payants car nous avons besoin de faire vivre le parc. Nous ne percevons pas vraiment de subventions. Entretenir un site naturel coûte cher, les aménagements de la commune de l’autre côté de la cascade ont nécessité plus d’un million d’euros de subventions par exemple. »
La vue depuis la terrasse de la guinguette.Autre amélioration, le directeur a rajeuni la guinguette face à la première cascade, qui accueille des concerts pendant l’été. La carte du café a été modifiée, et affiche en majeure partie des produits frais et locaux. Des changements très positifs : « Nous avons doublé notre chiffre d’affaires à la guinguette cette année. En deux ans, il a quadruplé. »
Amélie, saisonnière originaire de Gimel-les-Cascades, observe la même tendance : « Le parc a meilleure allure, et beaucoup viennent prendre l’apéritif en terrasse, face au Grand Saut. »
Amélie est saisonnière au Parc Vuillier, une première expérience professionnelle qui la satisfait.Et à l’avenir ?François Verdier compte installer en hiver des panneaux ludiques et éducatifs le long de la randonnée. Il souhaite aussi réhabiliter l’étage du bâtiment du café pour en faire une salle de réception ou d’exposition, dans un futur cependant incertain.
Pratique. Tarifs : 6,50€ ; 4,50€ pour les 5-18 ans. Horaires : 10-19 heures en août, 10-18 heures dès septembre.
Claire Soulier
