On fait le point sur les trois enseignements à tirer après la victoire 35-19 face au Racing, ce jeudi soir.
Une mêlée déjà bien organisée
Alors oui, il faut relativiser et évidemment ne pas tirer de plans trop rapides sur la comète. Mais tout de même. Jeudi soir, le paquet d’avants corréziens a récolté sept pénalités en mêlée fermée face à un Racing qui alignait notamment Ben Arous, Taofifenua, Woki ou bien encore le prometteur Baudonne.
Question confiance, Brive a fait le plein dans ce secteur en s’appuyant, en première période, sur ce qui pourrait bien ressembler au huit titulaire face à Oyonnax avec Chauvac, Da Silva et Van der Merwe en première ligne, un attelage Lawes - Timani effrayant et une troisième ligne Marais, Moriarty et Sadrugu, apparu très très en forme.
« Bien sûr qu’on est content de notre performance mais il faut aussi être conscient que ce ne sera pas la même histoire contre Oyonnax. Le Racing avait décidé de tester plusieurs jeunes donc on n’a pas intérêt à prendre la grosse tête après cette prestation devant », analysait, à chaud, Lucas Da Silva.
Un jeu pas encore tout à fait en place
Si Curwin Bosch ou Sam Johnson ont essayé d’apporter du dynamisme au sein de la ligne arrière, on n’a pas encore vu de grandes envolées. La faute à des ballons pas toujours propres à jouer ou des courses pas encore toujours très bien rodées. Sur les cinq essais inscrits au Racing, un seul l’a été par un trois-quarts, en l’occurrence Erwan Dridi, en bout de ligne.
« On avait un plan de jeu assez simple, c’est vrai, mais on l’a respecté. On avait mis un gros focus autour du ballon porté et de la mêlée parce qu’on n’avait pas encore eu l’occasion de le faire en configuration match. Et en Pro D2, ce sont deux points primordiaux », expliquait après la rencontre Pierre-Henry Broncan.
Un effectif pléthorique
Une deuxième ligne Courtney Lawes - Sitaleki Timani remplacée par Tevita Ratuva et Konstantine Mikautadze avec, pour terminer le travail, Julien Delannoy et Asier Usarraga. C’est peu d’écrire que cette saison plus que jamais, le CAB dispose d’un effectif pléthorique mais aussi et surtout d’un effectif qualitatif. Et ce, à tous les postes.
Face au Racing, le staff avait décidé d’aligner 36 joueurs sur la feuille de match et globalement, même si la rencontre a clairement baissé en intensité lors du second acte, la performance collective briviste a été plutôt constante et consistante. Le tout sans plusieurs cadres, laissés au repos comme Mathis Ferté ou Léo Carbonneau ou tout simplement hors groupe pour cette rencontre, à l’image de Renger Van Eerten, Matthieu Voisin ou Nic Krone.
Benjamin PommierPhotos : Cédric Nado
