Après avoir fait le grand saut du R2 au N2, Kévin Pradier va découvrir le N3 avec un groupe remanié. Mais ça n’empêche pas l’entraîneur chamaliérois d’aborder la saison avec appétit.
Le groupe. Comme attendu, la descente en National 3 a provoqué une grosse vague de départs au FCC. Des joueurs comme Dibane, Belal, Séry, Nsilu ou Chiotti sont partis, comme l’a fait Mathis Dodin pour des raisons professionnelles.
Mais « l’ossature est restée » insiste Kévin Pradier, avançant que les cadres « locaux », tels Couderc, Bouvier, Rance ou Tressy sont toujours là. Pour les épauler, le FC Chamalières a misé sur des profils connus, avec notamment les retours de Sofien Benbachir et Archimède Colo, en quête de temps de jeu.Le club puydomois a aussi jeté son dévolu sur ceux qu’il considère être les meilleurs joueurs amateurs puydomois, afin « de composer la meilleure équipe du Puy-de-Dôme ».
Alex Marchadier, défenseur formé au CF63, arrive ainsi avec Lucas Pires (ex-Riom) ou le gardien Simon Roche. Comme l’attaquant Mathias Cussac, le défenseur Jérôme Boche arrive de Thiers, effectuant son retour au club.
Le FC Chamalières version 2024-2025 :Président. Jérôme Valeyre.Entraîneur. Kévin Pradier.Les principaux départs. Belal (Andrézieux, N2), Gnalega (Clermont Foot, r.p.), Dibane (Lyon La Duchère, N3), Séry (Concarneau, N1), Grich (Gueugnon, N3), Chiotti (Hostert, Lux.), Naïte (Granville, N2), Kapela (Andrézieux, N2), Dignan (Saint-Quentin, N3), Nsilu, Schacherer, Dodin.Les principales arrivées. Alex Marchadier (défenseur, Romorantin), Archimède Colo (attaquant, sans club), Benjamin Aulagnier (attaquant, Feurs), Simon Roche (gardien, sans club), Sofien Benbachir (milieu, sans club), Mathias Cussac (attaquant, Thiers), Lucas Pires (milieu, Riom), Jérôme Boche (défenseur, Thiers).
La préparation.Le FC Chamalières a disputé six rencontres cet été, pour un bilan équilibré de deux victoires, deux nuls et deux défaites. Face à des formations comme Trélissac, Moulins-Yzeure ou Louhans-Cuiseaux, le club puydomois a aussi dû gérer quelques bobos. « Il y a des joueurs qui découvrent l’intensité du niveau, explique le coach. Il y en a d’autres qu’on a relancés, donc des blessures ont tronqué la prépa ».
L’objectif sportif.Il a pour habitude de toujours fixer un cap dès le début de la saison, mais Kévin Pradier a fait une exception cet été. « Je manque de recul », avoue-t-il. Au moment de découvrir un niveau que le FCC a quitté il y a cinq saisons, l’entraîneur veut donc éviter de se perdre en conjectures. « Le N3 est plus relevé avec la réforme et les nombreuses descentes de N2. Il y a de grosses structures ».
L’entraîneur a tout de même noté « une différence athlétique en N3 » et s’attend à de l’hétérogénéité entre les équipes. Mais ça ne l’empêche pas de placer son groupe dans l’ombre d’équipes comme Chambéry, Hauts Lyonnais, Thonon, Bourgoin, Mâcon ou La Duchère. Pour commencer...
Le National 3 en bref
Un derby auvergnat pour commencer. La première journée de National 3 va offrir un premier duel entre deux clubs auvergnats, avec la venue de Chamalières à Espaly, ce samedi (18 heures). De son côté, la réserve du Clermont Foot aura la charge de lancer la saison, avec la réception de Limonest dès 16 heures.
Pour le derby de l’agglo clermontoise, il faudra patient jusqu’au samedi 11 janvier pour le match aller. Le match retour est programmé le samedi 26 avril.
Montée/descentes, mode d’emploi. Comme les saisons précédentes, seul le premier de la poule pourra monter en National 2 en fin de saison. En revanche, la réforme des championnats amateurs va encore donner quelques suées aux mal classés, et notamment les quatre derniers qui seront tous relégués en R1. À ceux-là pourraient s’ajouter le 10e de la poule, selon les résultats des autres poules de N3, championnat qui passera de 140 à 112 équipes en 2025-2026.
Laurent Calmut
