Une nouvelle adresse vient d'ouvrir pour les gourmands, à Brive (Corrèze), en ce milieu de mois d'août. Charlotte Appert vient, en effet, d'installer sa propre boutique 100 Biscuits, à l'angle de l'avenue Maréchal-Foch et de la rue Ferrier, dans un local vacant depuis plusieurs mois, après avoir longtemps accueilli une enseigne de restauration rapide.
La jeune pâtissière de 34 ans franchit ainsi une nouvelle étape dans le développement de son activité, trois ans après avoir fait le pari du "sans gluten". On vous (re)fait les présentations...
1. Des biscuits et des pâtisseries 100 % artisanalesCharlotte Appert n'est pas "nouvelle" à Brive. La jeune femme a créé son activité en 2021 au sein de la pépinière d'entreprises Novapôle, à Saint-Viance. En 2023, elle avait notamment été élue "coup de cœur" du public lors des Trophées des entreprises de la Corrèze.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ses produits, la pâtissière de 34 ans est spécialisée dans la fabrication de biscuits, confiseries et gâteaux sans gluten ou sans lactose, qu’elle vend notamment, le samedi, sur le marché de la Guierle. « Tout est 100 % artisanal et 100 % de saison », ajoute la jeune femme pour éclairer le double sens du nom qu’elle a donné à son entreprise.Le local abrite également le laboratoire de fabrication de la pâtissière corrézienne.
2. Elle est elle-même allergique au glutenSi elle s’est lancée sur ce créneau, c’est qu’elle est elle-même concernée par la problématique. « Il y a quelques années, j’ai développé des allergies respiratoires au blé, ce qu’on appelle l’asthme du boulanger, détaille-t-elle. Dans mon cas, j’ai la chance de n’être allergique qu’au blé, donc ça ne m’empêche pas de travailler. »
En revanche, elle a très vite vu que cela la privait assez largement de dessert… « C’est ce qui m’a donné l’idée de créer mes propres recettes et de travailler, aussi, avec un maximum d’ingrédients bruts, bio, locaux ou français. Par exemple, je confis moi-même mes fruits à partir de fruits frais », glisse-t-elle.
3. Elle utilise toute une gamme de farinesPour ses sablés, meringues, cookies et autres guimauves, comme pour toutes les autres pâtisseries traditionnelles qu’elle propose sur commande et en vente sur son site internet, Charlotte Appert travaille toute une gamme de farines. « De riz, de maïs, de noix, de châtaignes, énumère-t-elle. J’utilise aussi des farines de noisettes et de pommes, fabriquées à partir de coproduits d’entreprises locales, comme le moulin de la Vie Contée à Turenne. »
4. Elle accueillera bientôt son premier salariéEt ça marche ! La jeune femme s’apprête même à accueillir son premier salarié, le 1er octobre prochain. « J’ai hâte, parce que ça devient difficile de répondre à la demande toute seule. Pour l’instant, c’est très porteur, apprécie-t-elle. Les gens sont notamment très sensibles au fait de savoir d’où ça vient. »Le magasin se situe à deux pas de la Roseraie, à l'angle de l'avenue Maréchal-Foch et de la rue Ferrier.
5. Ses biscuits s'exportent au-delà de la CorrèzePreuve en est, ses biscuits s’exportent désormais au-delà de la Corrèze et ont même séduit la grande distribution. Depuis quelques mois, ils sont par exemple en vente à Savenay, en Loire-Atlantique, dans les rayons de l’un des trois plus grands Hyper U de France. Pas mal pour une petite entreprise créée il y a trois ans seulement…
6. Elle a un peu bourlingué avant de créer 100 BiscuitsTitulaire d’un CAP, d’un BEP et d’un Brevet technique des métiers, Charlotte Appert s’est notamment formée chez des artisans de renom comme le chocolatier Gilles Cresno, en région parisienne.
Avant de poser ses valises en Corrèze où sont ses attaches familiales, du côté de Seilhac, la jeune femme a aussi enchaîné les stages à l’étranger pour découvrir d’autres approches de la pâtisserie : à New York, en Suisse, en Italie, en Angleterre ou encore en Norvège.
Michaël Nicolas