En 2023, un diagnostic énergétique a été réalisé pendant le festival. Il a permis de mettre en lumière la différence entre les besoins électriques estimés et les besoins réels.
"En résumé, on est trois à quatre fois surdimensionné. On prévoit de consommer beaucoup plus. Et puis on a toujours peur d’un problème. Cette année, on va diviser seulement par deux, pour pouvoir faire face à tout problème éventuel. C’est déjà énorme, mais je pense même qu’on pourra faire encore mieux dans les années à venir"
"On va surtout arrêter de mettre des groupes électrogènes en twin. Avant, on avait deux groupes qui fonctionnaient ensemble, mais même pas à 50 %. Là, on va en mettre un seul en fonctionnement, et on en aura en secours. On passe de onze groupes à trois en fonctionnement. Ça veut dire qu’on en amène moins sur place, mais surtout qu’on consomme beaucoup moins de gasoil pour les faire tourner", indiquent Benjamin Nutte et Willy Forestier, deux régisseurs du site. Et la scène alternative sera alimentée sur le réseau classique, ce qui est extrêmement rare en festival.
Cette année, les organisateurs vont réduire leur consommation d'énergie. Photos Séverine TREMODEUX
10.000 festivaliers sont attendus au Hadra à Vieure
Cette année encore, d’autres mesures vont être effectuées afin de réduire à nouveau la consommation dans les années à venir.
D'autres pistes pour réduire l'impact environnementalEn plus de la consommation d’électricité, le festival travaille à réduire son impact sur l’environnement, en limitant la voiture individuelle : "Le transport, c’est 80 % de l’impact d’un festival", résume Félix Meauxsoone, en charge de l’environnement pour le festival.Les organisateurs veulent aussi améliorer l’impact du festival sur la nourriture. Un sujet complexe, au vu des quantités de denrées nécessaires pour nourrir les plus de 10.000 festivaliers et bénévoles.
Marie Collinet