Добавить новость

"Я сам поведу свой полк в атаку" - Иосиф Сталин

Названы суммы запланированных затрат на новогодние елки и декорации в некоторых городах России

Серпуховский музей стал номинантом международной премии «Сделано в России»

В Красноярске прошел этап Гран-при России по быстрым шахматам



Новости сегодня

Новости от TheMoneytizer

Métallurgie, ameublement, cuir, textile : cinq sites emblématiques de l’histoire industrielle du Massif central à redécouvrir

Certains bâtiments industriels du XIXe siècle sont transformés en musée, d’autres en logements. D’autres encore  entament une nouvelle vie économique un peu branchée, un peu bohème, sous forme de tiers lieux. Et puis il y a ceux qui sont franchement délaissés, parfois livrés aux amateurs d’urbex. Tous racontent l’histoire d’un pays  qui fut industriel avant de miser sur le tertiaire. Comme ailleurs en France, les « fabriques » étaient disséminées dans les petites villes d’Auvergne et du Limousin et parfois en pleine campagne. Cet été, nous avons choisi quelques sites témoin de ces savoir-faire du Massif central.

 

Thiers (Puy-de-Dôme). La vallée des Usines.

La vallée des Usines est classée deux étoiles au Guide vert Michelin. Photo Francis Campagnoni L’avenue Joseph-Claussat, percée au XIXe siècle, plus connue sous le nom de vallée des Usines, est le poumon du patrimoine industriel thiernois. Son histoire a été source d’inspiration pour La Ville noire, œuvre de Georges Sand. Dans ce roman, l’autrice, qui a visité la ville de Thiers en 1859, décrit la commune sans la citer : « La ville haute, la Durolle, les couteliers ou encore les papetiers ». L’histoire de la vallée des Usines, qui tire son nom du grand nombre de fabriques implantées ici, remonte au Moyen-Âge. Les moulins à farine tournaient à plein régime. Les papetiers, couteliers ou encore rémouleurs avaient pignon sur rue.

Mais la révolution industrielle a profondément transformé l’activité thiernoise. Avec l’essor de l’électricité, la Durolle est de moins en moins utilisée en tant que force hydraulique. Seule la coutellerie, symbole de Thiers, réussit à se maintenir. Les usines déménagent peu à peu tandis que l’Usine du Creux de l’Enfer et celle du May ouvrent une nouvelle page en devenant des lieux d’art.

De nombreux bâtiments, à l’instar des forges Mondères ou encore l’Abbaye du Moutier, ont reçu le label Monuments historiques. La vallée est d’ailleurs classée deux étoiles au Guide vert Michelin. Actuellement, des travaux sont en cours au Creux de l’Enfer. Passerelles, espace extérieur… : un gros chantier a commencé début janvier. 

Aubusson (Creuse). Une épopée contemporaine de la tapisserie à la manufacture Braquenié

Le temps s'est arrêté en 1992 à la Manufacture Braquenié, l'un des hauts lieux de la tapisserei à Aubusson,, Photo Bruno Barlier Dans le bureau du rez-de-chaussée, les fichiers clients témoignent de la renommée du site : Matignon, Hôtel Crillon, Vanderbilt, Marquise de Castelbajac…

Quand, aux étages, encore accrochés aux murs des ateliers, les vieux calendriers annotés laissent entrevoir un quotidien qui s’est éteint en 1992. Et partout, de vieux métiers à tisser, les plus grands que l’on puisse encore trouver aujourd’hui. Ouverte en 1842, la manufacture Braquenié ne comptait qu’un atelier. Mais très vite, l’ensemble des activités s’est concentré ici au fur et à mesure que le site s’agrandissait : teinture, tapis de savonnerie, restauration, tissage…

Désormais propriété de la Ville, ce lieu emblématique d’un savoir-faire qui l’est tout autant à Aubusson, a d’abord fait l’objet d’un inventaire fastidieux pour que son histoire mais aussi ce qu’il raconte de la vie de l’entreprise d’alors ne tombent pas dans l’oubli. Depuis quelques années, il s’ouvre au public lors des Journées du patrimoine en septembre. L’occasion pour le public de découvrir et comprendre toute l’activité d’une entreprise qui a pu faire travailler jusqu’à une centaine de salariés.

Des salariés toujours très attachés au site. La preuve : « Quand on a fait l’inventaire, on a pu bénéficier de l’aide précieuse d’anciennes employées pour que tout soit réorganisé comme à l’époque, raconte Agnès Florentin, chargée de mission du programme Petites villes de demain. Grâce à elles, on a pu avoir des infos très précieuses. » Les mêmes ne manquent pas le rendez-vous des Journées du patrimoine pour enrichir la découverte des visiteurs. Car c’est aussi d’un autre temps que témoigne la Manufacture.

Sur les calques à dessins, sur les bords des métiers à tisser, des traces de cigarettes qui se sont consumées là le temps de tant d’ouvrages…

 

Immersiion chez le dernier des dentelliers de Haute-Loire ( Viéo)

Ydes (Cantal). Les Menuiseries du Centre, berceau de Lapeyre.

L'usine Lapeyre d'Ydes a compté jusqu’à 400 salariés, mais souffre, aujourd’hui, des difficultés du groupe au niveau national. Photo Jeremie Fulleringer Au cœur du Cantal rural, Ydes détonne un peu. Il y a deux usines, Sacatec et, surtout, Lapeyre, environ 200 ouvriers qui font les trois-huit pour fabriquer des cuisines et des fenêtres distribuées dans toute la France.  Pas étonnant : dans ce secteur proche de la Corrèze, l’agriculture n’est pas le cœur de la vie économique. Le paysage a été façonné par les hommes et, à dix minutes de voiture, au nord, s’étend le barrage de Bort-les-Orgues, construit notamment par des ouvriers immigrés dans les années 1940. Certains sont restés ensuite. Plus proche encore, il y a le carreau de la mine, à Ydes, Champagnac ou Bassignac. L’activité durera jusqu’aux années 1960, mais l’attraction est immense. Ydes-bourg, délaissé, n’est plus qu’un hameau du nouvel Ydes, reconstruit près du carreau. Saignes échappe au même sort, mais sa gare est un grand village. Et à Champagnac, le hameau des mineurs, au Bois-de-Lempre, est un bureau de vote connu pour ne pas faire les mêmes choix que les agriculteurs, sur le plateau… C’est dans ce contexte-là que Martial Lapeyre arrive, en 1948. Fils d’auvergnat de Paris, ce natif de Fontanges, plus au sud dans le Cantal, est de passage dans le secteur. Il a déjà entamé son affaire de vente de meubles sur catalogue, alors novatrice. Il cherche à reprendre une menuiserie : ce sera celle d’Émile Pigot, 7 salariés, qui devient Les Menuiseries du Centre, l’une des principales du groupe Lapeyre. À la fermeture de la mine, l’entreprise grandit et offre un second souffle au territoire. Elle comptera jusqu’à 400 salariés, mais souffre, aujourd’hui, des difficultés du groupe au niveau national. En lien avec les syndicats, un chômage partiel est mis en place par la direction pour sauver une usine indispensable : « Lapeyre fait battre le cœur d’Ydes, de ses commerçants, de ses artisans. Sans Lapeyre, la commune aurait plus que des palpitations », s’inquiète Guy Lacam, maire de 2008 à 2020. 

Pont-Salomon (Haute-Loire). Le pays des forgeurs de faux.

Usines de faulx. À Pont-Salomon, Dorian applique ses idées avancées, celle du fouriérisme, une forme de paternalisme éclairé d’inspiration socialiste. Photo Lionel Ciochetto En 2020, l’équipe du biopic consacré à Gustave Eiffel est venue tourner dans les anciennes usines de faux de Pont-Salomon, dans le nord de la Haute-Loire. Elles sont sept, le long de la rivière Semène, et ce village a conservé le décor du boom industriel qui l’a vu naître au milieu du XIXe siècle.

Avant la Première Guerre mondiale, sur un million de faux produites chaque année en France, 40 % l’étaient à Pont-Salomon. Les martinets, ces lourds marteaux hydrauliques à bascule, ne frappent plus le métal. La fabrication des faux et faucilles y a définitivement été abandonnée en 1998. En 1842, c’est la force motrice de la rivière qui a poussé Alexis Massenet – le père du compositeur Jules Massenet – à « délocaliser » en Haute-Loire son usine de faux alors établie près de Saint-Étienne. Pont-Salomon est une extension du complexe industriel créé par les maîtres de forge stéphanois.

Quand Massenet se retire, en 1866, Pierre-Frédéric Dorian, son concurrent direct à Saint-Étienne, reprend le site avec ses associés britanniques et allemands. Ils fondent la société d’outils agricoles « Dorian-Holtzer, Jackson et Cie » qui emploiera jusqu’à 400 ouvriers. À Pont-Salomon, Dorian applique ses idées avancées, celle du fouriérisme, une forme de paternalisme éclairé d’inspiration socialiste.

La « Caserne », un bâtiment de cent mètres de long, logera une cinquantaine de familles. Cet habitat social précurseur est toujours debout. Le « musée de la faulx » (orthographe ancienne) est en attente de réhabilitation mais les historiens de l’association La Vallée des Forges peuvent organiser des visites sur demande de cet exemple abouti de village-usine ou de colonie industrielle.

Saint-Junien (Haute-Vienne). Ganterie, tannerie et mégisserie, des savoir-faire multiséculaires.

La mode du gant est passée, Saint-Junien est restée « la cité gantière » et ça lui réussit plutôt bien. Photo d'archive Jean-Luc Simon.  

L’eau pure et non calcaire de la Vienne, des élevages nombreux : de ces deux atouts est né voilà dix siècles un savoir-faire qui assure aujourd’hui encore une célébrité mondiale à Saint-Junien.

Les gants portés par Lady Gaga lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, par Rihanna au Super Bowl et Beyoncé en tournée en 2023, entre autres, sont signés Agnelle, une des trois ganteries toujours en activité à Saint-Junien. Hermès y a installé une unité de production. Morand travaille, entre autres, pour l’armée. Ces trois entreprises ont résolument pris le virage du XXIe siècle, tout comme la mégisserie Colombier.

Les autres, qui s’étendaient le long de la Vienne, sur environ 1 km, ont disparu peu à peu, écrasées par la concurrence étrangère dans les années 1970. Entre les deux guerres, près de 3.000 personnes travaillaient dans les ganteries, les tanneries et mégisseries, les teintureries. Là même où, au XIe siècle, de nombreux artisans ont créé la première activité liée au travail des peaux, à domicile ou dans des ateliers.

Au fil des siècles, d’autres ont perpétué les gestes, le tannage des peaux, la découpe, la couture toute en finesse. La mode du gant est passée, Saint-Junien est restée « la cité gantière » et ça lui réussit plutôt bien. C’est là, sur ces mêmes bords de Vienne, qu’on imagine depuis plusieurs décennies une Cité du cuir destinée à mettre en valeur et à faire connaître ces métiers. Elle est en train de devenir réalité. À la fin de l’année, sur le Quai des Mégisseries, les visiteurs pourront découvrir tous les savoir-faire liés au cuir. 

 

Par les journalistes du groupe Centre France 

Читайте на 123ru.net


Новости 24/7 DirectAdvert - доход для вашего сайта



Частные объявления в Вашем городе, в Вашем регионе и в России



Smi24.net — ежеминутные новости с ежедневным архивом. Только у нас — все главные новости дня без политической цензуры. "123 Новости" — абсолютно все точки зрения, трезвая аналитика, цивилизованные споры и обсуждения без взаимных обвинений и оскорблений. Помните, что не у всех точка зрения совпадает с Вашей. Уважайте мнение других, даже если Вы отстаиваете свой взгляд и свою позицию. Smi24.net — облегчённая версия старейшего обозревателя новостей 123ru.net. Мы не навязываем Вам своё видение, мы даём Вам срез событий дня без цензуры и без купюр. Новости, какие они есть —онлайн с поминутным архивом по всем городам и регионам России, Украины, Белоруссии и Абхазии. Smi24.net — живые новости в живом эфире! Быстрый поиск от Smi24.net — это не только возможность первым узнать, но и преимущество сообщить срочные новости мгновенно на любом языке мира и быть услышанным тут же. В любую минуту Вы можете добавить свою новость - здесь.




Новости от наших партнёров в Вашем городе

Ria.city

В Серпухове проверили содержание парковых пространств

Более 1,4 миллиона человек побывали в парках Подмосковья за неделю

Три федеральные трассы частично перекрыты в Нижегородской области

Южнокорейский МИД вызвал посла России из-за новостей о военных из КНДР в РФ

Музыкальные новости

«Он был как разъяренная чихуахуа!» Егор Шип пригрозил блогеру Андрею Савочкину встречей в Москве в новом выпуске реалити «Первые на деревне» на ТНТ

В Москве поймали 18-летнего барнаульца, который похитил у пенсионерки 8 млн рублей

Собянин сообщил о перехвате летевшего на Москву беспилотника

Жители многоэтажки в микрорайоне Алроса (Зареченский) в Орле ищут неадеквата, который устроил вандализм в подъезде

Новости России

Плитка обрушилась на двух посетителей развлекательного комплекса в Москве

ФАС возбудила дело против ВТБ

Суд вынес приговор сотруднику НИИ МВД за мошенничество на пять миллионов рублей

"Я сам поведу свой полк в атаку" - Иосиф Сталин

Экология в России и мире

Дагестанская певица Хава Газахова попала в реанимацию после ДТП

Концерт «Разговор с папой» в честь Дня отца прошёл в Москве

Топ-15 достопримечательностей Железноводска

Участники Московской недели моды выбрали для проживания Marins Park Hotel Москва Пражская

Спорт в России и мире

Хачанов стал чемпионом турнира ATP в Алма-Ате

«Размером с грейпфрут»: теннисистке Серене Уильямс удалили гигантскую опухоль

Теннисистка Касаткина победила Андрееву в финале WTA

17-летняя Андреева расплакалась после поражения от Касаткиной в финале турнира

Moscow.media

«Тамара Карсавина. Жар-птица на века»: гала-вечер с Relax FM в Кремле

В Орле на микрорайоне сегодня днем случилась трагедия.

Учитесь как ездить на электричках бесплатно

Беспроводной сканер штрих-кодов SAOTRON P05i промышленного класса











Топ новостей на этот час

Rss.plus






"Я сам поведу свой полк в атаку" - Иосиф Сталин

Президент ОАЭ на «Аурусе» с колонной мотоциклистов проехал по улицам Москвы

В преддверии Дня отца: 11,5 тысячи пап в Москве и Московской области получают ежемесячное пособие по уходу за ребенком до полутора лет

Межрегиональный круглый стол о «Системном подходе к проблемам адаптации и интеграции иностранных граждан»