Adrien, Pascal et Paulo viennent régulièrement au festival d’Aurillac depuis la Haute-Savoie. Ils ont l’habitude de faire plusieurs festivals d’art de rue, mais « Aurillac, c’est particulier. L’ambiance, les spectacles, le camping qu’il n’y a pas ailleurs. On souffle pendant le festival. Même s’il faut être marathonien », rigolent-ils, heureux d’avoir retrouvé des amis sur le camping.
D’autres découvrent cette ambiance comme Armin, un Iranien de 33 ans, qui travaille ses accords à la guitare sur le parking de La Ponétie.
J’en avais entendu parler par un ami. Je savais simplement que c’était autour des arts de la rue et ça m’intéressait.
Verdict après quatre jours?? « J’ai adoré, j’espère que je pourrai revenir. »
"Aurillac, c'est la liberté d'expression"Venu de Toulouse, Jean, 35 ans, découvrait aussi l’ambiance et la richesse des spectacles vantés par ses amis qui avaient déjà fait le festival. « C’est une bonne expérience, même si les spectacles sont inégaux », résume-t-il.
Plus loin, un couple de Marseillais quinquagénaires vient pratiquement tous les ans au festival. « Aurillac, c’est la liberté d’expression. C’est net par rapport aux autres festivals. Une liberté artistique, bien sûr, mais aussi en tant que spectateurs une liberté de penser et de l’exprimer. C’est ce qui honore la ville. » Car, le temps d’une semaine, la cité se confond avec son festival.
Mathieu Brosseau
