Julian Alaphilippe avait de bonnes jambes ce samedi, une semaine après avoir pris la 11e place de la course en ligne des Jeux Olympiques de Paris. Malheureusement, elles ne lui ont pas permis de lever les bras à l'issue de la 43e édition de la Clasica San Sebastian. Le Bourbonnais est tombé sur plus fort en s'inclinant au sprint lors d'un tête-à-tête avec le Suisse Marc Hirschi (UAE Team Emirates).
— Lukáš Ronald Lukács (@lucasaganronald) August 10, 2024Le leader de la Soudal Quick Step - équipe qu'il quittera à l'issue de la saison, selon son manager Patrick Lefevere - avait du feu dans les jambes ce samedi. Il s'est d'abord mis en action à 41 km de l'arrivée, dans l'Erlaitz (3,8 km d'ascension à 10,7 % de moyenne). Il emmenait dans son sillage Florian Lipowitz (Red Bull Bora Hansgroe) et Pavel Sivakov (UAE Team Emirates) en même temps qu'il éliminait du peloton des favoris tels que Jonas Vingegaard (deuxième du dernier Tour de France) et Romain Bardet (vainqueur de la 1re étape de la Grande Boucle 2024).
S'il était finalement repris par le peloton, il restait au contact des meilleurs, dans un groupe de chasse, derrière Sivakov, resté seul à l'avant. Alaphilippe attendait alors patiemment l'ultime difficulté de la journée, le Pilotegi (2,1 km à 10,8 %), situé à une dizaine de kilomètres de la ligne, pour reprendre le fuyard et planter deux nouvelles attaques. Seuls Marc Hirschi était en mesure de tenir sa cadence. Les deux hommes allaient se jouer la victoire. Et à ce petit jeu, c'est le Suisse qui s'est montré le plus costaud au sprint, privant "Loulou" d'une deuxième victoire sur les routes du pays Basque espagnol, après celle de 2018.
Avec ce succès, Marc Hirschi confirme sa bonne forme actuelle, lui qui a remporté le Tour de République tchèque fin juillet. Le Belge Lennert Van Eetvelt complète le podium, sept secondes derrière.
