Depuis un mois, les tickets à grailler sont en vente à l’office de tourisme pour que touristes et Brivistes dégustent les spécialités locales chez certains commerçants.
Vin de paille, rillette de canard ou encore chocolat… Vous ressentez l’envie de déguster des spécialités locales ? Pas de problème. L’office de tourisme de Brive a la solution avec la mise en place des tickets à grailler.
Le principe est simple : acheter une enveloppe de cinq tickets au prix de 9,90 euros et les échanger contre une dégustation dans les commerces partenaires du centre-ville.
Les commerces partenaires : La distillerie Bellet, la cave du Pic Vert, le Banou, l’Atelier de Nico, Mademoiselle Libellule, Maison Lepetit, la Combe de Job, le Comptoir de Clément, Fromagerie Miane-Pascal Charazac et la chocolaterie Lamy (Bean to Bar).
Ils sont dix (lire par ailleurs) à participer à cette initiative lancée début juillet. Pour les professionnels du tourisme, l’objectif est de valoriser les producteurs locaux en les faisant connaître auprès du plus grand nombre, notamment des touristes.
Cette idée a séduit la Cave du Pic Vert, rue de l’Hôtel de ville : « C’est une bonne idée pour que les gens viennent dans nos commerces. Cela permet de faire découvrir nos produits et, derrière, cela peut déclencher une vente. »
Le magasin n’a eu, pour l’instant, que deux tickets à grailler, mais sur ces deux tickets, une vente a été réalisée. « Si on arrive à faire des ventes grâce aux tickets, ce sera très bien », souligne le caviste.
Un lancement difficileLa nouveauté a un peu de mal à démarrer, concède l’office de tourisme qui n’a pas encore fait carton plein avec ses tickets, lesquels ne trouvent pas preneur. « Les gens ne comprennent pas encore très bien le principe, alors que c’est plutôt un bon plan pour déguster des spécialités locales, de qualité et à moindre coût. D’ailleurs, la plupart des touristes qui viennent nous voir sont à la recherche de ses produits gourmands. »
La distillerie Bellet, avenue du Maréchal Bugeaud, première étape de ce parcours gourmand, propose un cocktail à base d’une liqueur au choix, mais personne n’a encore passé le pas de la porte. « Pour l’instant, nous n’avons eu aucun ticket à grailler », confirme Laëtitia, de la maison centenaire, qui estime cela suit « une tendance générale ». Elle développe : « Les touristes se font plus rares cette année. On fait déjà des dégustations de nos liqueurs et autres boissons et on constate qu’il y a moins de monde. »
« On peut parler de notre savoir-faire »Après cette mise en bouche, il est possible de poursuivre l’apéritif avec un vin de paille à la Cave du Pic Vert, ou un galopin de bière au Banou.
Après cette mise en bouche, il est possible de poursuivre l’apéritif avec un vin de paille à la Cave du Pic Vert, ou un galopin de bière au Banou, avenue du Maréchal Foch.
Autres possibilités : chiffonnade de jambon truffé au Comptoir de Clément Massonnier, à la Halle Gaillarde, ou encore dégustations de canards sous plusieurs formes.
À la Combe de Job, boulevard du Maréchal Lyautey, les propriétaires Catherine et Fabrice Gobert ont à cœur de faire découvrir leur meilleur produit, autour du canard. « C’est toujours un plaisir de faire découvrir nos produits fabriqués à côté, confie Fabrice Gobert. Avec ces dégustations, on peut parler de notre savoir-faire et c’est gratifiant de voir les clients les apprécier. »
Je ne suis pas à un euro près, le but est de découvrir des fromages locaux, donc je peux faire goûter un peu de tomme de Rilhac, un peu de Rocamadour et autres en fonction des goûts de chacun.
Pour les plus gourmands qui ne seraient pas rassasiés, Pascal Charazac sera ravi de les accueillir dans sa fromagerie, rue Gambetta : « Si je participe à cette initiative, c’est avant tout pour partager un bon moment avec les clients, c’est l’essence de notre métier de commerçants. Je ne suis pas à un euro près, le but c’est de découvrir des fromages locaux donc je peux faire goûter un peu de tomme de Rilhac, un peu de Rocamadour et autres en fonction des goûts de chacun », raconte le fromager.
La Corrèze est connue pour sa générosité et sa gourmandise. Les produits sucrés n’échappent, donc, pas à ces tickets à grailler.
Enfin, pour la touche de douceur de ce parcours à la fois riche et varié, les tickets à grailler s’échangent avec un café, un thé ou encore du chocolat. Un tour d’horizon des spécialités locales que les épicuriens devraient, sans nul doute, apprécier...
Marie Chazelas
