« Quand les organisateurs ont décidé de faire appel à des bénévoles, je n’ai pas hésité une seule seconde. » Depuis le 24 juillet, l’Aurillacois Raimon Lasdoulours réalise un rêve d’enfant. Il fait partie de ces petites mains qui œuvrent dans l’ombre pour que ces Jeux Olympiques de Paris soient une réussite. « Afin d’être prêts, nous avons suivi des formations à distance mais aussi sur le terrain. J’ai par exemple participé à l’organisation d’événements sportifs à Bordeaux ou à Châteauroux avant les Jeux », détaille le bénévole.
Une fois à Paris, les transports et les repas sont payés, toutefois, l’hébergement, lui, ne l’est pas. Mais qu’importe, l’opportunité était trop belle.
Les Jeux Olympiques, ce n'est qu'une seule fois dans la vie
Officiant sur les sites où se déroulent les compétitions de handball (Porte de Versailles) et de tennis de table (Arena Paris Sud), Raimon Lasdoulours est chargé de l’accueil des VIP. L’homme explique avoir pu échanger quelques mots avec des personnalités telles que la princesse d’Espagne « charmante » selon lui, la princesse du Danemark ou le footballeur Zinédine Zidane. « J’ai même pu croiser le Premier ministre Gabriel Attal. Tous ont pris le temps de me glisser un petit mot. »
Une mission énergivorePour les bénévoles, accueillir ce type de public requiert une concentration de tous les instants, « il faut être attentif au moindre besoin, il y a une grosse charge mentale » souligne Raimon Lasdoulours. C’est pourquoi les missions durent en général une dizaine de jours. Il faut préserver les bénévoles, d’autant que la plupart d’entre eux officieront aussi pour les jeux Paralympiques.
Aujourd’hui, le quadragénaire est pleinement satisfait de sa mission comme de l’ambiance qui règne à Paris. « Je ne pouvais pas rêver mieux, explique l’Aurillacois. Je suis amené à faire des rencontres que je n’aurais jamais imaginé faire. Vivre les jeux de l’intérieur est quelque chose d’exceptionnel. On profite pleinement de l’esprit olympique, profondément multiculturel, et de l’atmosphère de liesse qui règne dans la capitale ».
Baptiste Champ
