Sarah, comment allez-vous après le coup spectaculaire que vous avez reçu dans le nez face à l'Australie ?
Tout va bien. Je serai apte pour mercredi.
Quelles images allez-vous garder de cette première partie de Jeux olympiques, à Lille ?
Pas les photos depuis hier ! (Elle sourit) Les premières images, ce sera quand on a découvert cette salle de Villeneuve-d'Ascq. Puis toutes les Marseillaise. Elles ont été bien chantées. Le public. La salle. Les matchs que l'on a faits. L'énergie que l'on y a mis. Et puis la communion entre nous. Tout le monde est connecté. C'est ce qui fait que l'on est bien. Et enfin, on a réussi à faire un record (d'Europe sur l'affluence) pour du basket féminin. C'est incroyable.
Que représente ce quart de finale ?
C'est le match le plus important de la compétition. On vient de vivre la première partie de compétition, là, on repart à zéro. Les deux équipes sont à égalité. C'est une victoire ou on rentre chez soi. Le message que l'on fait passer, c'est de ne pas avoir de regret. On va donner notre maximum, faire ce que l'on sait faire. On sait que ça n'arrive pas tous les ans. C'est quelque chose d'incroyable. Il faut être conscient de l'événement, mais aussi se dire que c'est une opportunité incroyable.
Connaissez-vous cette équipe d'Allemagne ?
On a regardé le match des Allemandes. Et puis on a accès aux vidéos maintenant. On est un peu au courant de leur jeu, de ce qu'elles font. On va peaufiner ça ensemble en vidéo collective, à l'entraînement (l'interview a été réalisée lundi après-midi, ndlr).
Beaucoup de joueuses sont issues de la NCAA. Sent-on une patte américaine ?
Oui, c'est un mélange d'un jeu européen et américain. C'est une équipe qui joue un basket très propre, très carré, très européen, mais aussi avec de la technicité que l'on retrouve aux États-Unis.
Pouvez-vous nous parler d'Alexis Peterson que vous croisez régulièrement en Ligue féminine et qui a été naturalisée allemande ?
C'est une joueuse qui va leur apporter énormément, dans l'agressivité offensive. Elle sait faire jouer les autres, elle a une qualité de passes. Ça va être un danger supplémentaire. On va se préparer à ça.
Propos recueillis par Ludovic Aurégan
