Une édition 2024 couronnée de succès : près de 7.000 festivaliers se sont rendus sur l’aérodrome de Saint-Laurent, à l’occasion de la troisième édition du Hard Mess, un festival consacré à la “hard music”. Les organisateurs ne cachent pas leur satisfaction : « Nous sommes très contents. Quand je traversais le festival, les gens me remerciaient », sourit Damien Monteil, président d’Adas Music, qui organise le festival.
Des Creusois au rendez-vousCe qui lui donne le sourire, c’est aussi la venue d’un public creusois. « Les locaux sont venus en nombre le samedi, ça a été une très bonne surprise », avoue-t-il. Les festivaliers viennent des quatre coins du pays, et même parfois d’Europe, mais les Creusois ne s’étaient pas forcément rendus en nombre sur les deux premières éditions. Chose faite, désormais. « Ça m’a fait plaisir d’avoir ces retours positifs. Des habitants que j’ai pu croiser m’ont dit qu’ils étaient fiers que le département ait un événement comme celui-là pour la jeunesse. » Et puis, à noter que le changement de site a été bien accueilli, l’aérodrome se prêtant bien à l’organisation d’un festival. À suivre pour la prochaine édition.
Une douzaine de secouristes sur le site
Malaises, plaies, brûlures, foulures… Les secouristes présents dans l’enceinte du festival n’ont pas chômé durant trois jours. Deux postes de secours étaient installés sur place : un grand à proximité de la scène et un plus petit au camping. Une douzaine de secouristes se sont relayés pour prodiguer les gestes de premiers secours. Tous sont bénévoles à l’UDPS 23 (Unité de développement des premiers secours de la Creuse).
Une douzaine de secouristes se sont relayés pour prodiguer les gestes de premiers secours.
Il y a parmi eux des infirmiers, des pompiers et plusieurs étudiants. « Nous avons aussi deux médecins à disposition que l’on peut appeler en cas de besoin. Ils sont sur place », précise Daniel Picot, le président de l’association. Deux ambulances et un quad permettaient d’intervenir à n’importe quel endroit du site très rapidement. Les secouristes travaillent en partenariat avec les agents de sécurité du festival. Vingt-six blessés ont été pris en charge durant les deux premiers jours. « Ce sont essentiellement des blessés légers », note Daniel Picot. Deux personnes ont été évacuées à l’hôpital. L’UDPS 23 était déjà présente l’an dernier quand le festival se déroulait sur les hauteurs de Guéret, à Pommeil.
Le nouveau lieu, qui est beaucoup plus grand, a facilité le travail des secouristes. « C’est plus facile au niveau des accès. On est plus en retrait de la scène. Quand on reste plus de huit heures sur place, c’est appréciable pour les oreilles. »
Nicolas Tarrade et Catherine Perrot
