Diou. Des contes merveilleux en bord de Loire avec Danielle Aubert. L’association Grandir a la chance de compter une conteuse dans ses rangs : Danielle Aubert, par ailleurs animatrice de l’atelier de calligraphie très prisé par ses membres.
Fondatrice de la Compagnie Contémoi, qu’elle a créée en 2008 avec Jean-Pierre Hardy, Danielle Aubert continue à enchanter un vaste public. Ce fut encore le cas dans le cadre verdoyant du parc et du bord de Loire.
Danielle Aubert a entraîné petits et grands sur le chemin de l’imaginaire, démontrant que l’art de conter reste bien vivant. Les images qu’elle suscite par ses mots défilent tel un film.
Un jour, un enfant demande à son père le secret du bonheur, a-t-elle commencé. A suivi un petit périple sympathique au bord du fleuve pour une histoire de poisson doré aux multiples pouvoirs. La conteuse interroge sur « cet appétit de posséder toujours plus grand » et la quête du bonheur pour une princesse.
Danielle Aubert a grandi dans l’univers des contes, des mythes et légendes. Nourrie de ces histoires, elle ressent leur dimension universelle, qui montre l’individu aux prises avec des préoccupations récurrentes. Ceci lui a donné envie de faire redécouvrir les contes traditionnels en mettant en relief leur actualité et c’est ainsi qu’elle est devenue conteuse, « passeur de mots » qui aident à grandir et « passeur d’histoires » dans lesquelles chacun se retrouve un peu.
« Grâce à l’art du conte, on s’adresse aux gens, à leurs émotions et à leur sensibilité. C’est une façon d’être et de faire. Le conte doit être perçu comme une philosophie populaire qui s’exprime dans des récits qui doivent interpeller les gens, les inciter à réfléchir autrement. Le conte est le reflet de la société, mais il doit apporter un message d’espoir à travers les difficultés », déclare Danielle Aubert.