Le traditionnel repas débat du groupe Échange et partage du Secours catholique s’est tenu à Sainte-Anastasie. La messe a été célébrée dans l’église et était présidée par le frère François Cassingena-Trévedy, bénédictin, qui s’est établi dans le village depuis trois ans pour partager de l’intérieur la vie cantalienne.
À l’issue du repas, préparé par les bénévoles, le Frère François a donné une petite causerie sur le thème « Cézallier, terre d’espérance ». Il a d’abord exprimé quelques généralités d’ordre géologique et géographique sur le Cézallier, en insistant sur le fait que « notre fameux rocher de Laval, qui domine Neussargues, marque bel et bien l’extrémité sud du plateau ». Puis, en face de tous les éléments qui pourraient laisser croire à une récession du pays, il en a montré tous les atouts et tous les germes de fécondité. « L’austérité du pays, ses valeurs traditionnelles de travail et d’entraide et surtout sa beauté sans pareille constituent de véritables ressources, capitales dans le monde inquiet qui est le nôtre ».
Ce qui caractérise le Cézallier, c’est évidemment son espace qui fait respirer l’âme autant que les yeux. Frère François a résumé son message d’encouragement chaleureux et d’affection en associant ces deux mots qui vont bien ensemble : espace et espérance. « Notre désert cantalien peut s’étoiler de belles relations humaines, comme il se couvre de fleurs au temps de l’estive. Et c’est ainsi que la promesse du prophète Isaïe trouve toute son actualité : le désert refleurira ».