Un jour au sommet du Pic du Midi dans les Pyrénées, un autre dans un festival dans le Doubs, puis une venue à Vichy… C’est un riche été, Pierre De Maere !
C’est vrai que l’été, on se produit au rythme des festivals, c’est différent de la saison où l’on se produit en salle. On découvre un autre public, qui ne nous connaît pas toujours, c’est un vrai challenge. On découvre aussi des régions, on joue dans de beaux endroits : le sommet du Pic du Midi, c’était divin. Même si j’avais peur de manquer de souffle (rires).
Et Vichy, alors, vous connaissez ?À vrai dire, pas du tout. Mais on m’a parlé des thermes, et surtout de l’Opéra. Il paraît qu’il est merveilleux !
Quel regard portez-vous sur votre carrière, qui a véritablement démarré avec le tube « Un jour je marierai un ange », il y a trois ans ?Cette carrière, j’en ai rêvé toute ma vie. Et pour l’instant, ce parcours, je le regarde avec beaucoup de tendresse et de joie. Il n’y a pour le moment que des choses agréables. Mais j’ai encore beaucoup à prouver, je veux aller toujours plus loin, faire encore mieux. Aujourd’hui, j’ai en tout cas trouvé un équilibre entre ma vie personnelle et ma carrière, entre la Belgique, d’où je viens, et Paris où je vis.
Comment fait-on pour se démarquer, aujourd’hui en tant qu’artiste, à l’heure où des contenus émergent de partout, sur les réseaux sociaux et à la télévision ?D’abord, il faut être sincère. Je pars du principe qu’il faut défendre des projets uniques, authentiques. Les projets qui marquent, ce sont les projets passionnés, entiers. Enfin, il faut aussi savoir évoluer avec son temps… On peut aussi se démarquer avec les textes, bien sûr. Mon prochain disque, actuellement en préparation, sera marqué par mon propre vécu, tout ce qui m’est arrivé depuis 2021. En trois ans, j’ai vécu plus de choses que lors de mes vingt premières années.
Vous vous distinguez aussi par votre voix…C’est vrai. Cette voix, je la travaille avec des coaches. Elle est tournée vers l’aigu, ce qui est presque naturel, car j’aime quand ça plane, ça voltige. Quant à mes inspirations, elles sont à chercher du côté de Lady Gaga, Lily Allen, Pink, les Rita Mitsuko, que j’écoutais plus jeune.
Comment expliquez-vous le dynamisme de la scène belge, entre vous, Angèle, Stromae, entre autres…Je ne saurai pas vraiment l’expliquer. Mais c’est vrai qu’on a une super génération, avec notre fraîcheur, notre liberté. C’est beau, pour un petit pays qui n’est pas toujours pris au sérieux (rires).
Et au fait, cette cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, vous l’avez aimée ?Je ne l’ai vu qu’après coup, j’étais en concert ce soir-là. Mais oui, c’était une sacrée performance, avec de super tableaux. Le retour de Céline Dion était hyper touchant. Ça a vraiment donné une belle image de la France.
Pierre De Maere à l’Opéra de Vichy, le vendredi 2 août à 20 heures. Renseignements et réservations : opera-vichy.com, 04.70.30.50.30. Concert organisé en partenariat avec le Cavilam - Alliance Française de Vichy.
Recueilli par Pierre Geraudie