Renaud Lavillenie était présent, ce dimanche, sur la colline d'Elancourt pour suivre l'épreuve de VTT cross-country remportée par son amie Pauline Ferrand-Prévot. Le perchiste clermontois évoque aussi le début de ces JO de Paris et le "souvenir inoubliable" qu'il gardera d'avoir porté la flamme olympique.
Quelle est votre première impression concernant la course de Pauline Ferrand-Prévot ?
"Tout le monde a vu la démonstration de Pauline. On pouvait clairement s'y attendre, mais le réaliser c'est une autre étape. C'est fabuleux et dans ce contexte avec une belle météo sur Paris, une ambiance incroyable et un très beau parcours. C'est extrêmement plaisant de pouvoir assister à cela".
A titre personnel, qu'avez-vous prévu sur ces JO ?
"J'ai une collaboration avec différents médias et elle ne me contraint à rien, si ce n'est faire ce que j'ai envie et assister aux épreuves qui me font plaisir. Mon but premier est d'aller là où j'ai des amis qui concourent et c'est pour cette raison que j'étais au VTT avec Pauline et Loana. Après, je vais aller sur d'autres épreuves, forcément l'athlétisme".
Vous connaissez bien ces deux athlètes ?
"Pauline, cela fait plus de dix ans qu'on se connaît. Elle était présente à mon mariage et on est assez intime. Loana, cela fait cinq ans qu'on est assez proche. Ce sont deux filles avec qui je suis en très bonne relation. C'était plaisant de pouvoir les suivre, même si pour Loana ce n'était pas malheureusement ce qu'on avait imaginé. Le VTT est un sport risqué et les détails peuvent parfois être lourds de conséquences".
Le sport, c'est quelque chose de grand, qui rassemble, qui transmet beaucoup de valeurs.
Quelles sont vos émotions à suivre ces épreuves ?
"Je suis un fan de sports et c'est un grand privilège d'assister aux Jeux. C'est en France et ce serait dommage de les rater si l'opportunité se présente. Bien sûr, j'aurais préféré être sur le stade, mais il faut avancer. Le sport, c'est quelque chose de grand, qui rassemble, qui transmet beaucoup de valeurs. On voit depuis le début des JO qu'on a des passionnés en France et c'est le meilleur moyen de montrer son soutien".
Que gardez-vous d'avoir porté la flamme olympique ?
"Un souvenir inoubliable. Pour le coup, c'est exceptionnel et je suis conscient que cela ne pourra jamais se reproduire dans ma vie. J'ai vécu un moment de magie et je suis extrêmement reconnaissant envers l'organisation de Paris 2024 de m'avoir permis de le vivre. Forcément, cela n'arrive pas par hasard et le palmarès me le permet, mais c'était bien de pouvoir le proposer à certains athlètes. C'était un moment à jamais gravé en moi".
