Ce mercredi 24 juillet, dans les petites rues parallèles à l’avenue Alsace-Lorraine, à Brive (Corrèze), la nouvelle est plutôt bien perçue par les habitants. Le moustique tigre, bien que souvent perçu comme un simple désagrément estival, est également une source de préoccupation sanitaire.
À la lecture du document distribué par l’ARS qui annonce une opération de démoustication dans leur rue, la nuit suivante, ces résidents de la rue Jean-Baptiste Sirey sont surpris, mais soulagés, “c’est une bonne nouvelle parce que depuis l’année dernière, on ne peut plus manger dehors”. “Savoir que l'ARS prend des mesures pour nous protéger est très rassurant," ajoute une résidente du quartier.
Distribution dans les boîtes aux lettresPhoto Stéphanie ParaFace à cette situation, les habitants se montrent attentifs et précautionneux. L'ARS a distribué des flyers dans les boîtes aux lettres, expliquant les mesures à prendre pour limiter la prolifération des moustiques et les mesures à suivre pendant l'opération de démoustication.
Deux voisines de la rue Courteline qui avaient l’habitude de partager les récoltes de leur potager respectifs, devront prendre des précautions et attendre les trois jours réglementaires avant de les ramasser. “On va faire attention, je vais bien regarder le flyer”, assure l’une d’entre elles.
Certains habitants ont été surprisLa nouvelle de la possible contamination a surpris certains habitants. Cette prise de conscience soudaine de la menace que représente le moustique tigre les a incités à redoubler de vigilance. “On évite de laisser des coupelles d’eau stagnante dehors”, précise un habitant.
“On fermera bien toutes les fenêtres”. Alors que l'opération de démoustication approche, les habitants se préparent à suivre les conseils de l’ARS.
Esther Croze
