Le prochain Sommet de l'élevage de Cournon, c'est dans trois mois. Avec le retour du national salers et le Cantal à l'honneur.
Cette année, c’est Orange qui figure sur l’affiche du 33e Sommet de l'élevage de Cournon. Elle appartient à Pierre-Alain Chassang, installé en Gaec avec ses parents, avec qui il élève 110 mères salers allaitantes à Pierrefort, dans le Cantal.
"Orange coche toutes les cases de la race : au niveau de son caractère ; elle a une bonne rectitude et de bons aplombs pour les aptitudes fonctionnelles ; elle a de la longueur et du bassin pour le développement squelettique et pour l’aptitude au vêlage, ainsi qu’une jolie mamelle pour pouvoir alimenter son veau ; et pour finir des qualités de race, c’est-à-dire son cornage et son mufle gros", liste Pierre-Alain Chassang. (crédit image : Périscope, @Pierre Soissons)
"Le graal"Âgée de 6 ans, Orange participera au national salers à Cournon avec son veau Vainqueur, après avoir concouru à Saint-Flour. Le Gaec présentera également deux autres vaches accompagnées de leur veau, un jeune taureau et une génisse d’un an. Il poursuit :
Le Sommet, c’est une très bonne caisse de résonance. Déjà au niveau collectif, ça permet de mettre en valeur notre race salers, c’est vraiment une mise en lumière du savoir-faire de tous les éleveurs, de la race, de l’agriculture en règle générale. Le Sommet, c’est le graal !
Et pourquoi ne pas espérer qu’Orange fasse comme son père, Jonas, qui avait remporté le prix de championnat mâle au Sommet en 2017, avant que sa tante, Montagne, ne gagne le prix de championnat femelle en 2022.
Promouvoir les produitsÀ Cournon, l’association Salers Label rouge partagera un stand avec Tradition salers, sur lequel il sera possible de trouver fromage et viande.
Salers label rouge fête par ailleurs ses trente ans cette année. "Elle compte 600 adhérents. 1.500 à 2.000 vaches sont abattues chaque année et on compte près de 40 points de vente en France. On est une locomotive pour tirer un peu la salers par rapport au prix de vente de nos animaux élevés à base d’herbe et de foin sur nos exploitations", dit Alexis Picarougne, éleveur dans le Cantal et administrateur de Salers Label rouge. Avant de poursuivre :
De plus en plus de jeunes s’installent et cochent la case label rouge. Les personnes s’intéressent aussi de plus en plus à notre viande. Ce sont principalement des vaches ou des génisses de plus de trois ans. On met également en place des bœufs, pour que notre filière n’ait pas de trou dans l’année.
En quête de développementDix à douze vaches label rouge seront mises en vente au Sommet.L’association est également en quête de nouveaux abatteurs, bouchers et partenaires dans la restauration dans toute la France.
Tout savoir sur le 33e Sommet de l’élevage en deux minutes chrono
Quand ?Le 33e Sommet de l’élevage a lieu du mardi 1er au vendredi 4 octobre.
Où ?À la Grande halle et au zénith d’Auvergne.
Quoi ?120.000 visiteurs attendus, 1.650 exposants - dont 300 internationaux de 32 pays - et 2.000 animaux. 70 races de bovins, ovins, caprins et équins seront en concours, présentation ou démonstration de matériels.
Quels temps forts ?Le concours national de la race salers chez les bovins viande ; le concours européen de la race simmental chez les bovins lait ; le Kazakhstan pays invité d’honneur ; le concours des "Sommets d’or", autour des meilleures innovations techniques ; le concours des "Fermiers d’or", autour des meilleurs produits transformés à la ferme ; les premiers Trophées de l’agriculture du Puy-de-Dôme organisé par La Montagne, autour des savoir-faire, réussites, initiatives et innovations du monde agricole ; 140 conférences sur le bien-être animal, le pastoralisme, l’installation…
Sans oublier quatre soirées festives, dont celle des jeunes agriculteurs au Zénith, le jeudi.
Plus d’infos sur sommet-elevage.fr.
Gaëlle Chazal
