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Il y a 80 ans, cette incroyable opération de sabotage d’un train en Haute-Loire qui termina en fusillade

Il y a 80 ans, cette incroyable opération de sabotage d’un train en Haute-Loire qui termina en fusillade

Le 17 juillet 1944, il y a 80 ans, environ 15 résistants, principalement des jeunes Sigolénois, menaient une opération de sabotage d’un train en gare de Pont-de-Lignon, à Confolent, commune de Beauzac. L’opération tourne en un violent combat car les Allemands sont deux fois plus nombreux que les maquisards. Sept soldats allemands sont tués, 11 autres sont exécutés et la commune va vivre dans la crainte de représailles.

L’année 1944 a été le théâtre, en Haute-Loire comme à travers tout l’hexagone, de nombreux affrontements. À côté des combats du mont Mouchet et des massacres des civils de Pinols ou encore de Montbuzat à Araules, il est une action de la Résistance qui mérite d’être détaillée aujourd’hui, 80 ans après les faits. C’est l’attaque du train en gare de Pont-de-Lignon, à Confolent.Le 17 juillet 1944, le train numéro 2501, parti du Puy-en-Velay en direction de Saint-Étienne, arrivait en gare de Confolent à 6 h 45. En cette période d’Occupation, les denrées alimentaires étaient rares et les trains très utilisés pour permettre aux habitants (dont beaucoup de Stéphanois) de venir se ravitailler dans les fermes de Haute-Loire. Il y avait environ 600 passagers à bord du 2501 et 200 personnes attendaient en gare. Ces dernières étaient évacuées par les maquisards, arrivés dès 6 h 34 en voiture et au nombre d’une quinzaine, selon l’employé de gare. Parmi eux se trouvait Jean Chalavon, célèbre résistant de Sainte-Sigolène décédé en octobre 2014. Le groupe appartenait au maquis « Bir-Hakeim » et était aux ordres du lieutenant Jamet, dit « Jacques ». L’idée première était de saboter la voie ferrée, huit jours après avoir fait sauter le vieux pont en pierres à Pont-de-Lignon.

2.000 coups de feu tirés en 1 h 15 de combat

Mais ce que les maquisards n’avaient pas prévu, c’est le nombre exact d’Allemands à bord du train, une trentaine environ, dans un même wagon. Dès que la locomotive s’arrêtait en gare et que les occupants apercevaient les maquisards en armes, l’affrontement s’engageait. Le rapport de gendarmerie envoyé au préfet le 17 juillet au soir apportait quelques éléments sur l’intensité du combat ce jour-là. Le document parle « d’une quinzaine d’inconnus armés de mitraillettes, de fusils-mitrailleurs et d’engins explosifs. Une fusillade a eu lieu entre les militaires des troupes d’occupation qui se trouvaient dans ce convoi et ces individus. Plus de 2.000 coups de feu ont été tirés. La bagarre s’est terminée à 8 heures. Les “maquisards” ont ensuite fait descendre toutes les personnes qui se trouvaient dans les wagons (600 environ) et ont lancé le convoi à la dérive. Celui-ci a déraillé à 1 km environ de la gare de Pont-de-Lignon. La machine et trois wagons sont sortis des rails ». L’opération de sabotage était un succès. Mais les combats ont été violents : 7 soldats allemands ont été tués, 3 autres blessés, dont deux grièvement, et 11 faits prisonniers. Les résistants ne comptent qu’un seul atteint (mais en vie) dans leurs rangs (leur chef de groupe) et, parmi les civils, seulement deux passagers du train ont été blessés. Beaucoup s’étaient enfuis avant, coupant à travers bois et prés pour échapper aux échanges de tirs.’ancienne gare de Pont-de-Lignon, à Confolent, commune de Beauzac, telle qu’elle était il y a un siècle.?Photo DRAprès le déraillement du train, les prisonniers étaient emmenés à Grand, à 1,5 km de là, et fusillés le 19 juillet (lire ci-dessous). Une action qui faisait craindre les pires représailles dans la population locale, et pas seulement dans les villages de la vallée. Le rapport de gendarmerie note que « cet acte de terrorisme (les autorités qualifient systématiquement les résistants de “terroristes” NDLR) a vivement ému les habitants de Pont-de-Lignon et des villages voisins. »Après l’attaque, les maquisards dynamitent la voie ferrée à proximité du viaduc et du tunnel de Nantet (en photo) à environ 1 km au sud. La locomotive et trois wagons ont déraillé, bloquant la voie. Photo DRC’est là qu’intervenait le maire de Beauzac de l’époque, Mathieu Proriol, le grand-père de Jean Proriol. « Mon grand-père est descendu à Confolent avec sœur Thérèse et le curé Joseph Viallat. Sœur Thérèse était infirmière et elle a soigné les Allemands blessés. Mon grand-père était en lien avec la préfecture. Il avait été prévenu le matin même de ce qu’il s’était passé à la gare. Tout le monde était sur le qui-vive car les gens craignaient les représailles sur la population », se souvient Jean Proriol.

« L’attitude de ce chef mérite d’être signalée »

Finalement, les Allemands, constatant que plusieurs soldats blessés avaient été soignés à Confolent - mais aussi pour l’un d’eux, après avoir longé la voie ferrée, en gare de Vaures - ne firent aucune action punitive. Le 19 juillet, 48 heures après l’attaque du train, un convoi des troupes d’occupation composé de plusieurs camions, puissamment armés et avec des hommes en nombre, venait à Grand pour récupérer les corps des 11 soldats exécutés.Un jour qu’une jeune habitante n’est pas près d’oublier. Madeleine Morel (aujourd’hui Moros) a 91 ans et coule des jours heureux à l’Ehpad de Beauzac. Elle raconte :

« Dans le bourg, mes parents avaient la première maison quand on venait de Confolent, route de Pont-de-Lignon. Après l’attaque du train et les soldats fusillés, tout le monde avait peur. On ne savait pas ce qui allait nous arriver ! Nous étions au premier étage de la maison, deux jours après l’attaque, quand on a entendu quelqu’un crier dans la rue. Les Allemands étaient là, dans Beauzac, ils se sont arrêtés devant la maison de mes parents, juste en bas. Ma mère m’a fait sortir de devant la fenêtre car étant curieuse, j’avais 11 ans, j’étais allée voir. Il y avait un camion avec, dans la benne, sans bâche, les corps des soldats allemands qu’ils avaient récupérés. Ils sont restés là une demi-heure. On a vraiment cru qu’on allait tous se faire assassiner. Je me rappelle de tout, car ce sont des choses qui marquent vous savez ! »

« Finalement, ils sont repartis comme ils étaient venus. Mais ils auraient pu faire à Beauzac ce qu’ils avaient fait à Oradour. Même si à ce moment-là, nous n’avions pas connaissance du massacre des SS… »Jean Proriol enfant dans les bras de son grand-père Mathieu ProriolUne fois le calme revenu et la guerre terminée, des voix se sont élevées pour regretter l’action des résistants et surtout cette perspective de représailles sanglantes à Beauzac. « Les maquisards avaient-ils réfléchi aux risques encourus ? Il y avait dans le wagon allemand ce jour-là, des jeunes de 17 ans seulement, envoyés à la mort par Hitler et qui appelaient leur propre mère lorsqu’ils comprenaient que la mort les attendait. Méritaient-ils d’être tués ? », se questionnait Lucienne Chalencon, une Beauzacoise alors âgée de 12 ans, dans le livre d’Olivier Petit recueillant de précieux témoignages sur la Seconde Guerre mondiale.L’important pour les résistants était dans la réussite de leur mission de sabotage. Jean Chalavon n’a eu de cesse de le répéter ensuite : « Les voyageurs du train en auront été quittes pour une bonne frayeur. Il n’y eut pas de représailles allemandes ! » L’exécution des prisonniers a aussi divisé au sein même de la résistance. « Cet acte odieux et incompréhensible aurait pu avoir de tragiques conséquences », regrettait Pétrus Faure dans le numéro 5 d’Histoire sociale de la Haute-Loire, paru en 2014. Il rappelait également le rôle du major allemand Schmäling. « Apprenant qu’un des leurs avait été soigné, cet officier donna l’ordre de n’effectuer ni arrestations ni représailles. L’attitude de ce chef mérite d’être signalée. Combien fut différente celle d’autres officiers allemands, qui, dans des circonstances semblables, en particulier à Tulle et Oradour-sur-Glane, se conduisirent en sauvage… »L’attaque par le maquis Bir-Hakeim du train en gare de Pont-de-Lignon reste une page importante de l’action de la Résistance sur l’est de la Haute-Loire. 

 

Lionel Ciochetto

 

Onze soldats allemands exécutés et enterrés au village de Grand

Deux jours après l’attaque, le 19 juillet 1944, un jeune Beauzacois de 13 ans, assistait à l’exécution des soldats allemands par les maquisards. Quatre-vingts ans plus tard, Gilbert Duplain est toujours domicilié à Beauzac. Il se souvient parfaitement de cette matinée.C’est ici qu’ont été exécutés les Allemands, dans le pré en pente au bord du chemin, avant d’être enterrés plus loin, près du bois.« Mes parents avaient une ferme à Grand. En rentrant dans le village, c’était la première ferme à gauche. Ce jour-là, on revenait des foins avec mon père. C’est là qu’on a entendu un camion arriver. Ce qui m’a tout de suite étonné car, avec l’essence qui était très rare, on ne voyait pas beaucoup de véhicules passer. C’était un camion bâché. »Depuis la cour de la ferme, Gilbert Duplain assistait à toute la scène. « Arrivé en haut de la côte, le camion a tourné à gauche sur le chemin et s’est garé là. Les maquisards en arme sont sortis et ont fait descendre un premier groupe de quatre Allemands. Ils les ont exécutés là dans le pré en pente, à la mitraillette. Et puis encore quatre autres et enfin les trois derniers. Les maquisards sont repartis et mon père est allé voir les corps des Allemands dans le pré. Il y en avait un qui n’était pas mort tout de suite et on l’a entendu crier deux ou trois fois. Mon père nous avait dit que c’était des jeunes, mais je ne suis pas allé les voir. Il se disait que c’était des Tatars en garnison au Puy. Mon père était né en 1893 et il avait fait la guerre de 14-18. Il n’aimait pas les Allemands et les appelait “les Boches”. Un peu plus tard, vers midi, les maquisards sont revenus. Ils ont enterré les corps un peu plus loin à la lisière du bois au fond du pré. Mais ce n’était pas une bonne terre, alors ils n’ont pas pu creuser et les corps étaient à peine recouverts », se souvient encore Gilbert Duplain. « C’est tout ce que j’ai vu. Ce ne sont pas des bons souvenirs… », reconnait-il, toujours un peu contrarié à l’idée d’évoquer cet épisode, même 80 ans plus tard.

 

Georgette Grand

En 2001, Georgette Grand (née Laurenson), domicilié au hameau de Pont de Lignon, du côté de Monistrol-sur-Loire, nous avait confié ses souvenirs de l’attaque du train du 17 juillet 1944. Elle avait alors 19 ans. « On entendait très bien les coups de feu à la gare. J’avais ma belle-sœur qui était là-bas. Elle m’a dit que si elle n’avait pas soigné les Allemands blessés avec l’aide d’un docteur dans le train, il y aurait eu des représailles… Tous les hommes du village, à Confolent et Pont de Lignon, étaient partis. Ils avaient tellement peur qu’on les prenne… C’est que ça rigolait pas. Ah ces Allemands… Mon Dieu, qu’est-ce qu’on en avait peur… » Georgette Grand est décédée en septembre 2015.

Angèle Perotti

Âgée de 14 ans en 1944, Angèle Perotti vit aujourd’hui à la maison de retraite de Beauzac. « Nous habitions vers le passage à niveau. Après l’attaque du train, comme tout le monde craignait de voir les Allemands revenir et massacrer les gens, nous sommes partis dormir dehors pendant deux nuits ! On a traversé la Loire en barque pour aller en face dans la colline et monter dans les bois. Mon père avait mis des affaires et de l’argent dans une boge. Il y avait ma sœur et puis mon frère, tout petit, qui était sur les épaules de mon père. D’en haut, on surplombait tout. C’est de là que l’on voyait un Allemand blessé, rentrer et sortir du bois. Beaucoup d’Allemands étaient morts. À Confolent, un autre Allemand blessé avait été soigné. On disait que c’était aussi grâce à lui qu’il n’y avait pas eu de représailles dans le village. C’était la peur de tout le monde ici. »

Jean Chalavon

Le résistant Jean Chalavon, de Sainte-Sigolène, décédé en 2014, faisait partie des maquisards qui ont attaqué le train. Michelle Celle, dans le cadre d’un circuit vélo passant sur les lieux marquants des actions du maquis, avait recueilli sont témoignages il y a plusieurs années. « Le 17 juillet 1944, l’action de sabotage de la voie ferrée Le Puy – Saint-Étienne en gare de Pont-de-Lignon, à Confolent, allait tourner au combat. Nous étions une quinzaine, essentiellement des Sigolénois, à nous trouver face à un wagon entier de soldats allemands ! Il fallait protéger les civils. Le chef du groupe sera blessé, les Allemands seront décimés ou faits prisonniers… »

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