Le site photovoltaïque de l’aéroport de Vichy Charmeil a le vent en poupe. Une inauguration a eu lieu le 18 juillet, en présence des élus, pour le premier panneau solaire posé au bord de la piste, coté Charmeil.
C’est sous une chaleur étouffante que le premier panneau photovoltaïque de l’aéroport de Vichy Charmeil a été inauguré, au bord de la piste, coté Charmeil. Lancé il y a un mois, le chantier a déjà permis la pose de 20 % des panneaux de la centrale, toujours au bord de la piste, mais coté Creuzier-le-Vieux.Le maire de Vichy Frédéric Aguilera, la préfète de l’Allier Pascale Trimbach et d’autres élus locaux étaient présents pour découvrir le modèle de panneau. Au total, la centrale de l’aéroport en comptera 30.000. Un projet initié en 2019 qui s’inscrit dans l’engagement de Vichy et son agglomération pour que d’ici 2050, les énergies renouvelables couvrent 93 % des besoins énergétiques du territoire.
AdaptationMais ce site de 16 hectares a dû s’adapter aux spécificités aéronautiques et géographiques. Ainsi, il a fallu trouver un moyen de mettre les panneaux au sol sans éblouir les avions. Ou encore prendre en compte les risques d’inondation. Les panneaux photovoltaïques ont donc été surélevés.
Au-delà des contraintes aéronautiques, il a aussi fallu penser à l’esthétique et "l’intégration paysagère" pour être le moins impactant possible visuellement. Frédéric Aguilera, maire de Vichy, rappelle néanmoins qu’ "avoir zéro impact sur le paysage n’existe pas".
Un département vertueuxLa préfète de l’Allier, Pascale Trimbach a tenu à rappeler que ce projet fait de l’Allier le "premier département de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour le photovoltaïque".
Pour rester dans ce cercle vertueux de l’environnement, le projet d’un écopâturage pourrait aussi voir le jour. Ainsi, les panneaux surélevés pour les risques d’inondation deviendraient un avantage pour le passage des moutons. Après le travail de pose des panneaux, ce sont ensuite les électriciens qui prendront le relais. Le site devrait être mis en service au printemps 2025.
Texte Maïwenn Richard
Photos François-Xavier Gutton
