Cette deuxième soirée a encore tenu toutes ses promesses. La grande Prairie a vu 9.000 festivaliers fouler sa pelouse pour une soirée haute en couleurs. "C’est une dinguerie Lost Frequencies à Ambert", s’enthousiasment déjà les premiers arrivés à l’entrée du World Festival, hier.Et encore, ils n’ont rien vu. La fin d’après-midi a été rythmée par un groupe de danse folklorique venu d’Argentine, puis le show s’est ouvert sur la grande scène avec l’une des figures majeures du continent africain et du raggae. Tiken Jah Fakoly a offert une prestation scénique explosive.Derrière son micro, l’artiste militant originaire de Côte d’Ivoire, a fait s’élever le public. De loin, on entendait "laissez le peuple libre, laissez-le choisir". "J’ai reconnu une de ses chansons, le reste je ne connaissais pas et j’ai adoré ! Il a une énergie de dingue", réagit Lise à la fin du spectacle.Puis, le groupe Royal Republic est arrivé. Et les rockeurs ont eu du cœur. Avec leurs rythmes électrisants, les Suédois ont régalé les fans de gros son et amateurs de guitare électrique, histoire de laisser un public chaud à Lost Frequencies. "Ça, c’est le son qu’on aime", entendait-on dans le public.Enfin, sans surprise, l’artiste belge tant attendu a encore monté le son. Sur ses tubes Where are you now ou Are you with me, le sol a tremblé. Sans aucun doute, cette deuxième soirée a encore fait carton plein. Rendez-vous ce soir pour le dernier jour de festival avec Julien Granel, Claudio Capéo et Bon Entendeur en tête d’affiche.
Texte : Angèle Broquère
Photos : Thierry Lindauer et Noa Thevenin
