La deuxième soirée des Nuits de Saint-Jacques était sans doute la plus attendue par les spectateurs. Le mythique groupe de rock français, Shaka Ponk, a enflammé la scène du jardin Henri-Vinay et a laissé un souvenir mémorable aux 7.000 festivaliers présents.
L’annonce de la présence de Shaka Ponk aux Nuits de Saint-Jacques avait fait l’effet d’une bombe il a quelques mois, au moment de la présentation de la programmation du festival.Pour sa tournée d’adieu, le mythique groupe de rock français, formé en 2002, avait choisi de faire escale au Puy-en-Velay. Un choix payant puisque la soirée affichait déjà complet bien avant l’événement et de nombreuses personnes attendaient ce moment avec impatience, quitte à attendre devant les grilles du festival pendant de longues heures.Une attente justifiée par l’affluence record. Vendredi, quelque 7.000 personnes se sont donné rendez-vous au jardin Henri-Vinay pour écouter mais surtout pour admirer une performance qui restera dans les annales.La charismatique chanteuse Sam a embarqué le public des Nuits de Saint-Jacques. Photo Christophe Coffy
Dans une autre dimensionAprès les concerts assurés par Jekhyll Wood et Saga qui ont chacun fait monter la température, l’ambiance est encore montée d’un cran sur les coups de 22 heures, lorsque les lumières rouges se sont allumées, faisant monter le public en pression. Au premier rang, les fans, arborant tous un objet ou un accessoire à l’effigie de leur groupe préféré, n’en pouvaient plus d’attendre. Mais après quelques minutes de patience, les stars de la soirée ont fait leur entrée sur scène, sous une clameur incroyable. Fidèle à sa réputation, Shaka Ponk a commencé son show de la plus belle des manières. Frah, l’un des leaders du groupe s’est approché du public en délire et lancé le show avec un « are you fucking ready ? », avant de se jeter dans la foule.
Pogos et bain de fouleUne action réitérée plus tard, à plusieurs reprises. Le groupe, emmené également par la chanteuse Sam, a ensuite enchaîné ses plus grands classiques comme I’m Picky, My name is Stain ou encore J’aime pas les gens dans une ambiance toujours plus survoltée et face à une foule qui ne demandait qu’à s’enflammer.
Le public est même allé jusqu’à faire des pogos, une danse née du mouvement punk, qui consiste à sauter de haut en bas de façon désordonnée. Du jamais vu dans l’histoire des Nuits de Saint-Jacques.Si beaucoup de festivaliers attendaient avec impatience ce concert de Shaka Ponk, ils n’ont sûrement pas été déçus tant la prestation scénique et vocale du groupe a transporté les Nuits de Saint-Jacques dans une autre dimension. Pendant quelques instants, le petit festival d’une ville de 19.000 habitants a pris des dimensions de géant.Si cette soirée a marqué de nombreuses personnes, le festival n’est pas fini pour autant. Aujourd’hui, samedi, pour la dernière soirée, c’est Pascal Obispo qui viendra clôturer les Nuits de Saint-Jacques qui après ce concert sont d’ores et déjà une réussite.
Guillaume Chorin
