À 16 heures vendredi, soit une heure et demie avant le coup d’envoi des concerts, une vingtaine de fans de Shaka Ponk étaient déjà massés devant les barrières pour obtenir les meilleures places.
T-shirts du groupe sur les épaules, Johnny et sa femme Virginie ne passent pas inaperçus. Debout devant les grilles du festival, le couple n’attend qu’une seule chose : l’ouverture des portes pour se précipiter au premier rang. « On vient de Carcassonne exprès pour lui. On est arrivé hier au Puy pour voir Louise Attaque, car nous ne pouvions plus acheter de places uniquement pour Shaka Ponk, alors on a pris le Pass deux jours », s’amusent les deux fans qui patientent devant les grilles depuis 13 heures.À quelques centimètres d’eux, Doriane fait encore plus fort. « Je suis arrivée à 8 h 30 », s’exclame la jeune femme. À la clé de cette longue attente, une photo avec ses artistes préférés rencontrés le matin même.Si tous sont des fans de la première heure, Manu est sans nul doute le plus fidèle. « J’ai arrêté de compter le nombre de dates que j’ai fait, mais je dois être à 170, peut-être 180, rapporte le passionné. Après l’annonce de leur fin de carrière, je n’ai pas loupé un seul concert depuis octobre dernier », se félicite le Niçois qui suit le groupe depuis 2011, quasi partout où il se produit.
J’ai fait 6.000 kilomètres jusqu’à Ostrava en République tchèque pour les voir.
Venu avec une dizaine de personnes de Carcassonne, cette ville dans laquelle Shaka Ponk a performé la veille, le fan ne se lasse pas. « J’aime absolument tout chez eux, leur interaction avec le public, les messages qu’ils véhiculent et que nous essayons de suivre », résume Manu.
Guillaume Chorin
