Comme rappelé lors de la séance, Denis Auberger, l’actuel exploitant de la ferme (sise sur un terrain appartenant à la Ville), souhaite en effet « d’abord ralentir, puis cesser son activité d’ici la fin de l’année 2024 ».
Ainsi, si les élus ont adopté à l’unanimité une délibération visant à réduire la surface d’exploitation de la ferme (de 16.200 m² à 5.540 m²) et donc son loyer, le sujet réside surtout « dans le devenir de cette ferme-modèle », comme exprimé par le maire François Sennepin. « Faut-il continuer de l’exploiter comme jusqu’à présent ? Créer une ferme pédagogique ? Le débat est ouvert… »
Des liens avec le Château du Bost ?L’idée, en tout cas, est que la ferme « puisse se mettre au service du Programme alimentaire territorial ». Pourrait-elle aussi se rapprocher du Château du Bost, comme cela était évoqué lors de son ouverture… en 2012 ? François Sennepin ne l’exclut pas. « On peut imaginer une ferme qui alimente le restaurant. Les grands chefs aiment avoir un potager proche de leur restaurant. J’ai en tout cas acquis la conviction que la gastronomie pouvait être un facteur d’attractivité. »
Guillaume Desmoules (Bellerive autrement) a, lui, exprimé son « regret » de voir l’actuelle ferme cesser son activité « avec un agriculteur qui alimentait le territoire en produits locaux ». Et l’élu d’opposition de se dire « vigilant » quant au devenir du site, exprimant le souhait « d’un projet qui reste dans la philosophie de la ferme-modèle, avec de la production locale et de qualité ».
Pierre Geraudie
