Après la publication - en auto-édition - de son livre “A Photographer’s dialogue with trees”, Pierre Jacobée cherchait un nouveau moyen de renouer le contact. En présentiel. « Je suis fier d’avoir trouvé un élément qui puisse être réutilisé plus tard. Je trouverais ça génial qu’une famille cherche des aimants, et qu’elle se réapproprie l’objet après avoir l’avoir trouvé », commente le photographe.
Durant la matinée de jeudi, il ira arpenter les rues de Guéret, pour trouver les coins idéaux, bien en vue, pour poser l’aimant créé par ses soins. Pierre Jacobée qui postera, peut-être, quelques indications sur son compte Instagram @pierrejacobeephotography. Bien qu’il cherche justement, au travers de cette opération, à nouer un dialogue différent. « Il ne faut pas perdre ce côté humain. Même en allant photographier des arbres », avoue-t-il, faisant référence à son travail photographique.
Pierre Jacobée reconnaît d’ailleurs qu’il existe « un lien étroit » entre la photographie et la pose d’aimants : « il faut être rapide et réactif ».Une initiative qu’il a pu mener ces derniers jours à Paris, et qu’il mènera début août en Bretagne, à Concarneau. « J’ai posé des aimants dans le métro parisien, sur le nom des stations à l’intérieur des rames », raconte le photographe, qui réfléchit déjà à son prochain ouvrage.
