L’association Lainamac poursuit sa montée en puissance comme l’a attesté sa récente assemblée générale. Son centre de formation fonctionne désormais au LMB de Felletin, pour les savoir-faire de la main (dont le feutre main), et à la Villa Châteaufavier, à Aubusson, pour le tuft et le feutre machine, du fait de l’achat d’une feutreuse à rouleau installée au rez-de-chaussée du bâtiment.
Des stagiaires venues de toute la FranceLa Villa Châteaufavier vient justement d’accueillir sa première formation professionnelle sous la forme d’une initiation au tuft, pendant trois jours, encadrée par Marion Dufau, formatrice à l’École Duperré à Paris mais aussi artiste plasticienne spécialisée dans le textile issu de l’École supérieure des Beaux-arts de Paris.
Comme le souligne Corinne Montculier, coordinatrice pédagogique et chargée de communication à Lainamac, la Villa Châteaufavier est dotée d’équipements « domestiques », plus destinés aux initiations et à l’artisanat qu’à la production à plus grande échelle. La Villa propose ainsi des ateliers partagés.
Les formations, comme celle qui vient d’avoir lieu, sont généralement limitées à six stagiaires. Lainamac compte organiser au minimum une formation tuft par an (en fonction de la demande), en allant vers le perfectionnement et en passant de trois à quatre jours de stage.
Sous la direction de Marion Dufau, les premières stagiaires, venues de différentes régions, étaient des chefs d’entreprise, des feutrières et des artistes. Elles ont fabriqué chacune un tapis en se livrant à un travail important sur la couleur.
Les priorités de 2024Cette année voit la montée en puissance de la plateforme www.lanatheque.fr avec le référencement des races ovines de Nouvelle-Aquitaine, des matières produites sur le territoire à base de laines régionales ou françaises, et des entreprises proposant des services clefs sur le territoire.
Lainamac sera également présente aux prochains Rendez-vous de la matière, salon annuel dédié aux professionnels de l’architecture, du design et de l’aménagement intérieur, les 15 et 16 octobre à Paris. De quoi promouvoir la laine locale et ses différentes applications. Et, peut-être, leur donner accès à de nouveaux débouchés.
