Le 7 juillet 1974, on fêtait les 40 ans de la colonie Ker Netra aux Sables-d’Olonne. Debout à gauche, Roger Quilliot, maire de Clermont depuis un an à peine, a fait le déplacement.
Tout est dans le symbole, avec cette colonie où la Ville, propriétaire des lieux, peut envoyer les petits Puydômois en vacances : donner accès aux bienfaits de l’iode et du grand air, au bord de la mer,Debout à gauche, Roger Quilliot, maire de Clermont, le 7 juillet 1974. dans une tradition sociale et sanitaire que revendique le nouvel élu.
L’histoire de « la colo » avait commencé en 1933 avec le couple Simone et Ferdinand Joli, qui voulait offrir aux enfants du Puy-de-Dôme un lieu de villégiature en plein air.
Ils convainquent Philippe Marcombes, secrétaire d’État à l’Éducation nationale et ancien maire de Clermont, de les aider à acquérir un bien et de quoi l’équiper pour accueillir les enfants. Ce sera Ker Netra, une propriété située au cœur de la pinède vendéenne, aux Sables-d’Olonne.
La Ville achète le pavillon et les terrains qu’elle confie à l’Association des colonies de la ville de Clermont.
La « colo » de l’AtlantiqueLa colonie inaugurée en 1934 devient vite un bout d’Auvergne sur l‘Atlantique. Elle fera le bonheur de dizaines de générations, avant que des difficultés financières n’amènent l’association à céder à la Ville son agrément de Maison d’enfants à caractère sanitaire et social.
Mais en 1974, le soleil brille sur « la colo » : l’équipe municipale rencontre direction et animateurs (à gauche). Roger Quilliot assiste aux spectacles et se met au rythme des jeux d’enfants.
Aujourd’hui encore, le centre, réhabilité, accueille les séjours d’adultes et d’enfants auvergnats.
Ker Netra : la maison de vacances des Clermontois
Anne Bourges et photos d’archives Roland Lavault
