Céline Mauriaucourt est propriétaire du camping Le Vallagnon, à Laveissière, près de l’arrivée de l’étape. « C’est du jamais-vu pour un début de saison », s’exclame-t-elle. Quatre hectares et 92 emplacements, quasiment tous réservés. C’est deux fois plus que d’habitude.
Le Tour va nous permettre de rattraper le mauvais temps de mai et juin
indique la gérante. Pour assurer le service et l’accueil, elle a embauché une saisonnière et un prestataire pour les repas.
Le constat est similaire pour les autres campings situés dans les vallées cantaliennes. Celui de Saint-Jacques-des-Blats affiche deux fois plus de réservations qu’à l’accoutumée. Il est complet depuis lundi, et ce, jusqu’à demain.
Au camping du puy Mary, dans la commune de Mandailles-Saint-Julien, une hausse d’environ 80 % des réservations est observée par rapport à la moyenne sur cette période. Le Tour de France s’accompagne d’une affluence importante de camping-cars. Si les propriétaires des campings s’y attendent, « la fréquentation est plus importante par rapport au passage de la Grande Boucle en 2016 », indique-t-on à Mandailles.
Arrivées de dernière minuteC’est toute une philosophie de voyage que les camping-cars portent avec eux. À Aurillac, le camping de l’Ombrade s’attend à beaucoup d’arrivées de dernière minute. « Quelques-uns réservent, mais beaucoup arrivent la fleur au fusil. » Pour l’instant, un tiers du domaine est loué. C’est déjà plus que d’habitude à cette période, mais l’Ombrade s’attend à être complet pour les deux étapes du Tour dans le Cantal.
À Vic-sur-Cère, le camping de la Pommeraie ne joue pas son chiffre d’affaires cette semaine. « On est déjà complet avec la clientèle habituelle, plutôt des longs séjours. » À l’écart de la Nationale 122, la Pommeraie ne s’attend qu’à quelques camping-cars de dernière minute.
Mona Bru et Baptiste Champ