Approuvé lors du dernier conseil comunautaire le 14 juin, le plan local de randonnée entre désormais dans sa phase opérationnelle. Les élus ont ainsi mis à jour la liste des sentiers de randonnée d’intérêt communautaire, en y ajoutant les gorges de l’Alagnon sur la commune de Laveissière, les parcours de découverte des burons d’Hautes Terres communauté, un parcours VTT Gravel sur le secteur d’Allanche-Joursac et deux parcours VTT découverte au Lioran. « Un document ouvert, pas figé, précisait Gilles Chabrier, en charge du tourisme, où il n’est pas interdit de supprimer ou d’ajouter de nouveaux sentiers ». Mais, avec plus de 1.000 km de sentiers et seulement cinq agents affectés au service randonnée pour les entretenir, « ce sera à la charge des communes de les gérer », précisait-il encore. Une grille d’évaluation a également été définie selon 7 critères.
Ce qu'il faut retenir du conseil communautaire de Hautes Terres
Les travaux de l’itinéraire cyclable le long de l’Alagnon, au départ de Massiac et Le Lioran, vont, quant à eux, bientôt débuter pour être livrés à l’automne. Le coût initial de 1,4 M€, revu à la baisse à hauteur d’un peu plus d‘1 M€, sera financé avec près de 70 % de subventions.
Des travaux revus à la hausseJeudi soir, les élus ont également passé en revue les chantiers de restauration du petit patrimoine et du plan burons pour lesquels ils ont dû voter des avenants de plus-values. La fontaine de la chapelle à Lavigerie, dont le coût estimatif était de 32.330 €, a été réévaluée à 38.180 € ; le four de Ribes à Neussargues en Pinatelle passe de 33.440 € à 53.670 € et celui de Nuix à Saint-Saturnin de 8.130 € à 9.650 €.Les travaux du buron de Salabert à Albepierre-Bredons, débutés en 2023, pour un coût de 24.084 € HT, seront eux aussi plus chers, car il a été décidé de réaliser une charpente en mélèze, essence plus résistante au climat d’altitude, plutôt qu’une structure en bois de sapin comme initialement prévu.Félix Roche s’interrogeait alors sur les raisons de ces augmentations, qui entraînent par ailleurs d’importants retards de chantier. « Est-ce que tout a bien été prévu avant ? ». Si Michel Porteneuve, en charge des travaux, assurait que « oui », il pointait du doigt à la fois la succession de maîtres d’œuvre et d’artisans et « les mauvaises surprises au fil des chantiers ». Et Didier Achalme d’interpeller les élus sur la programmation des prochains travaux, notamment la phase 3 de restauration du petit patrimoine qui sera bientôt lancée, et pour lesquels « il faudra sans doute prévoir des pénalités de retard ». Et voir ainsi la fin de cette dernière tranche à la fin de l’année. À contrario, les travaux de la déchetterie de Neussargues ont, eux, été revus à la baisse (-13,609 €).
OPAH. Il fut aussi question d’habitat, à travers l’OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) qui, depuis son lancement en janvier 2023, a permis d’aider 72 projets sur 23 communes, pour un montant de travaux de 2,3 M€ et 1,38 M€ d’aides de l’ANAH. « Vrai service à la population, né d’une volonté politique, dont on peut être fier », affirmait avec satisfaction Didier Achalme qui a incité, une fois encore, les maires des communes à proposer et faire connaître ce dispositif, « dans un rôle d’interface de la comcom ».PCAET. Le plan Climat-Air-Energie territorial de l’est Cantal, « travaillé en commun avec Saint-Flour co, dans le cadre d’un vrai projet de territoire », rappelait Gilles Chabrier, était également à l’ordre du jour de la réunion. Après son élaboration de janvier 2022 à mai 2023, les élus de Hautes Terres ont approuvé sa mise en œuvre autour de quatre axes, déclinés en 41 actions. L’occasion pour le président de la comcom de rappeler sa volonté de « développer la filière photovoltaïque ».
Le PCAET a pour but de poursuivre la réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre et maintenir la qualité de l’air, renforcer la production et la consommation locales d’énergies renouvelables, d’anticiper les risques climatiques et maintenir le stock de carbone et mobiliser les actions et accompagner le changement.
École de musique. Le budget de l’école de musique intercommunale, passé de 159.000 € l’an dernier à 174.000 € cette année, enregistre peu de recettes, avec 73 élèves inscrits. Le reste à charge de l’intercommunalité, évalué à 130.000 € pour 2024, « n’est donc pas neutre, déclarait Didier Achalme. Mais c’est une volonté politique » que de maintenir la structure et proposer une telle offre sur le territoire.
Isabelle Barnérias