Décidément le sort s’acharne. Comme l’année passée, la pluie s’est invitée à la deuxième soirée du festival de la Pamparina. Contrairement à l’édition précédente, aucun concert n’a dû être annulé, mais la météo a visiblement découragé des festivaliers de venir faire la fête ce samedi soir, dans la cité coutelière. "Heureusement, les Thiernois ont quand même répondu présents", observe Claude Gouillon-Chenot, adjoint à la culture de la Ville qui dresse le premier bilan de l’événement.
Une grosse première soiréeSur les deux jours, la municipalité a comptabilisé 15.000 personnes dans les rues de Thiers, soit deux fois moins que l’année dernière. Pour l’expliquer, il faut noter l’annulation de la journée de dimanche pour laisser la place aux élections législatives et le match de la France pour l’Euro 2024, le vendredi. "Malgré ça, on a fait une grosse première soirée avec Mentissa qui a rempli la place Antonin-Chastel, suivie des Mamans du Congo avec Rrobin. C’était une grande fête", rapporte l’élu, déçu de la fréquentation moins importante de la deuxième journée.Vendredi, l'artiste belge Mentissa a rempli la place Chastel.
Une frustration d’autant plus grande que la municipalité a proposé des nouveautés qui ont trouvé leur public. Samedi après-midi, le square de Verdun s’est transformé en univers enchanté réservé aux petits, qui ont profité entre deux averses d’une scène festive inspirée de la fête foraine, du cirque et de l’art populaire. "C’est original et il manquait un espace pour les enfants à la Pamparina", reconnaît Schahrazed, une mère de famille thiernoise.Au square de Verdun, les plus petits ont pu profiter de la fête entre les averses. Dans un chalet au pied de la médiathèque, une boutique à souvenirs proposait des tee-shirts, éventails, affiches ou sacs en tissu pour emporter un souvenir de la Pamparina. "Ça a très bien marché aussi, avec une mention spéciale pour les parapluies. Il ne nous en reste aucun", rigole Claude Gouillon-Chenot.
Une programmation à la hauteurLes plus courageux qui ont bravé la pluie le samedi ont souligné la qualité de la programmation. À la fin du dernier concert des Ladies Ball Breakers, Candice, 19 ans, Émine, 20 ans, et Shana, 18 ans, plus amateurs de rap que de rock étaient agréablement surpris. "On ne connaissait pas du tout mais elles ont mis le feu?!"
Malgré des chiffres de fréquentation un peu décevants, ce festival gratuit a encore été l’occasion de célébrer la culture et la musique à Thiers. De mélanger les populations et faire rayonner la cité coutelière le temps d’un week-end. Les commerçants, associations et entreprises locales ont aussi joué le jeu. "Finalement, la seule fausse note, c’était la météo", conclut l’élu.
Angèle Broquère
