Dans un contexte financier compliqué, l'Adapei cantalienne propose un maximum d'activités pour permettre l'inclusion sociale et professionnelle de ses bénéficiaires.
« Nos établissements ne peuvent pas souffrir de la rigueur budgétaire imposée par l'État. Cela ne nous permettra plus de répondre aux besoins de ceux que l'on accompagne, de la manière la plus qualitative et humaine possible », affirme Cyril Chouvelon, directeur général de l'Adapei du Cantal. L'association se démène en organisant des activités d'inclusion sociale et professionnelle dans ses pôles d'Aurillac, Mauriac et Saint-Flour.
Une microbrasserie et une série de partenariatsDans l'Établissement et service d'aide par le travail (Esat) d'Aurillac, une microbrasserie, La main dans le chapeau, a été créée. Des activités de soutien (maintien des savoirs de base, relaxation, hygiène, etc.) ont été mises en place, ainsi que des exercices d'éveil musculaire. Parallèlement, l'équipe de l'accueil de jour a noué des partenariats avec plusieurs structures aurillacoises : musée, médiathèque et théâtre, entre autres.
Nous n'avons pas un petit truc en plus, mais un grand truc en mieux. C'est la chance de travailler au sein du secteur associatif non lucratif et d'être engagé
Confection de masques, séjours, handisport, etc.Concernant l'Esat de Mauriac, un atelier de confection de masques chirurgicaux a vu le jour. « Nous cherchons d'ailleurs activement des marchés en France pour les vendre et valoriser ce travail », poursuit-il. De plus, les résidents du foyer de vie ont participé à deux séjours au Pal (parc d'attractions dans l'Allier) et à Disneyland. Ils ont également assisté au passage du Tour de France féminin en juillet 2023.
À l'Esat de Saint-Flour, une journée sport et santé au travail a été organisée, ainsi qu'une séance de handisport et un petit-déjeuner entre entreprises locales et personnes accompagnées. L'Adapei souhaite à l'avenir valoriser les pratiques culturelles, artistiques, sportives et de loisirs.
Claire Plisson
