La campagne électorale s’est déchaînée, ce mardi, sur les réseaux sociaux. Éric Ciotti, le président des Républicains, dont l’alliance le 11 juin avec le RN a fait grand bruit, a interpellé sur X (ex Twitter) le député LR sortant de la première circonscription, arrivé 3e dimanche. « Faisons battre François Hollande en Corrèze ! Je demande à @DuboisFrancis19 de se retirer. Il faut appeler à voter pour la candidate de la coalition d’union nationale, la seule qui peut envoyer François Hollande à la retraite ! ». La réponse du Corrézien, qui appelait la semaine dernière encore à la démission d’Éric Ciotti, et qui, depuis, s’est représenté sous les couleurs du micro-parti d’Aurélien Pradié Du Courage !, ne s’est pas fait attendre.
La réponse du député sortant« Éric, on voit que tu ne connais pas la Corrèze et que tu n’y as jamais mis les pieds. Si c’était le cas, tu soutiendrais un candidat réellement implanté dans le territoire, le seul capable de battre François Hollande ».
Francis Dubois qui a aussi reçu, sur le même réseau, le soutien de Jean-Pierre Audy, ancien député européen.
« On est à un message par minute », notait l’équipe de campagne qui faisait de son mieux pour gérer la situation et protéger le candidat. Un cyberharcèlement alimenté par des comptes, ce mardi, qui prônaient le désistement des candidats du centre et du centre droit pour faire, c’est selon, barrage au RN ou à François Hollande. « On croule sous les demandes de désistement de la part de gens, NFP ou pro RN que l’on ne connaît pas et qui ne connaissent ni le candidat ni la Corrèze », indique Victor Sanchez de l’équipe de campagne.
Laetitia Soulier
