Au lendemain du premier tour des élections législatives, la Bourse de Paris a connu une hausse de 2,6 % à son ouverture, ce lundi 1er juillet.
La Bourse de Paris a progressé au lendemain du premier tour des législatives. Le CAC 40 a pris 1,6 % en fin de matinée, ce lundi 1er juillet, après avoir ouvert en hausse à 2,6 %. Mais comment expliquer ce paradoxe alors que le pays se dirige vers une situation politique instable ?
Le score du Nouveau front populaire, qui est arrivé derrière le RN avec 28 % des voix, est une première réponse. Selon John Plassard, conseiller en investissement chez le groupe banquier et financier Mirabaud, un gouvernement NFP serait un "scénario théorique le plus préoccupant en matière de perspectives économiques".
L'hypothèse du blocage politique à l'Assemblée plait aux marchés"Leur programme politique et économique semble plus radical que celui de tout autre parti et susciterait une grande méfiance sur le marché", développe-t-il auprès de BFM Bourse.
Autre explication : alors que la gauche a notamment appelé ses candidats à se désister pour faire barrage au RN, lors du deuxième tour des législatives, l'hypothèse du blocage politique à l'Assemblée plait aussi aux marchés. Cela "va la rendre inactive et éviter la mise en œuvre de politiques radicales qu'elles soient dans un ou dans l'autre", explique Alexandre Baradez à BFM Bourse, chef de l'analyse de marché chez IG France.
Et d'ajouter : "Le marché n'est pas politique. Il craint avant tout que la soutenabilité de la dette soit menacée par des programmes perçus comme non finançables ou non financés".
