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Les confidences exclusives de Lionel Peluhet, nouveau patron du Limoges CSP

Les confidences exclusives de Lionel Peluhet, nouveau patron du Limoges CSP

Officiellement nouveau propriétaire du Limoges CSP depuis jeudi matin, Lionel Peluhet va ouvrir une nouvelle ère pour un club limougeaud qui a frôlé le pire ces dernières semaines. Pour Le Populaire du Centre, l’homme d’affaires a accepté de s’épancher sur ses motivations. Il dévoile aussi les grandes lignes d’un projet qu’il veut collaboratif et s’explique sur le choix des hommes pour le mener. Entretien exclusif.

Après le temps de l’incertitude, voici celui de la rupture au Limoges CSP. Un club qui s’apprête à écrire les nouveaux chapitres d’une histoire déjà immense sous l’impulsion de Lionel Peluhet, un homme d’affaires dont le fonctionnement se veut aux antipodes de ses prédécesseurs.

À quel moment et pour quelles raisons vous êtes-vous intéressé au CSP ?

Dès le mois de mars, on avait quelques soupçons sur les difficultés du club et sur la qualité des facturations alors, j’ai demandé un rendez-vous avec les principaux partenaires. Avec Intermarché, on n’intervient jamais sur le sportif ou l’organisation mais on a un principe : en cas de problème éthique, on se retire. C’est la règle historique. Pendant cette réunion, j’ai écouté les dirigeants et, à la fin, je leur ai dit que leurs propos n’étaient pas à la hauteur des personnes en face d’eux. J’ai proposé à Céline Forte de lui donner un coup de main parce que la difficulté n’était même plus devant elle mais derrière. La situation était déjà très compliquée. Une semaine après, les dirigeants m’ont déroulé leur projet. Deux jours après être rentré chez moi, j’ai appelé Céline pour lui dire qu’elle avait besoin de plus qu’un coup de main. Il fallait qu’elle change d’organisation. Dans un premier temps, je devais prendre la majorité. Après, on a négocié.

À l’origine, vous n’aviez pas de volonté de reprendre le CSP ?

Aucune ! Je ne m’étais pas imaginé avoir un club. Mais vers le 15 avril, le CSP va dans le mur. Didier Jamot me le confirme alors je lui dis qu’il faut prendre des dispositions.

Que représente le club à vos yeux ?

Ma vie est construite autour du sport. J’ai eu une carrière dans le ski et le rugby, j’ai fait sport-étude. Le Limoges CSP est une institution. J’ai pris beaucoup de plaisir quand on a été champion de France en 2014 et 2015. Dans la vie, il y a des passages de relais. C’était le moment de prendre le mien. Il n’y avait rien de déterminé ou d’imaginé. Je ne cherchais pas d’adrénaline, j’ai assez d’entreprises pour ça. La retraite n’est pas non plus un concept pour moi. Je suis plutôt un hyperactif. C’était juste le destin. Mon plaisir, c’est de voir réussir les gens et les projets. Celui du CSP s’est présenté et comme j’avais les moyens de le soutenir, j’y suis allé avec l’objectif de réussir. Une organisation, ça se développe et ça se transmet. C’est ma logique.

Comment avez-vous vécu la longueur des négociations ?

J’en fais beaucoup. Vous m’entendrez toujours dire que le deal parfait c’est celui qui ne se fait pas. Cette négociation a duré jusqu’au dernier moment. Cela m’a perturbé car j’avais le sentiment de perdre du temps par rapport aux priorités et aux urgences du club. Le point de bascule, c’est quand j’ai dit à Céline que je prenais la majorité et que je m’occupais de l’organisation. Elle a voulu reprendre ses comptes courants. Si elle les récupère, elle ne peut plus être actionnaire. C’est mon principe. Cela s’est fait de manière compliquée car ce n’était pas un sujet rationnel.

Auriez-vous repris le CSP en Nationale 1 ?

Je me suis interdit cette option. Le maire (Émile Roger Lombertie) me l’avait demandé. Je lui ai dit que ce serait aussi coûteux, que ça prendrait du temps. Et quand l’élite se resserre, il y a beaucoup d’incertitudes. S’il avait fallu, peut-être que je l’aurais fait mais il y aurait éventuellement eu d’autres candidats. Je n’aurais pas bataillé. De toute façon, le CSP n’est pas un combat pour moi. Je ne veux pas le personnaliser.

Le club a enchaîné les exercices déficitaires, il était criblé de dettes et il doit faire face à une enquête judiciaire. Cela ne vous effraie pas ?

J’ai la chance d’être dans les affaires, ça permet de relativiser et Céline Forte avait accepté que je fasse un audit complet. Mes cabinets sont intervenus et on a pu travailler à livre ouvert. On a observé l’épaisseur de la situation. Un audit n’est jamais parfait mais on a encadré 90 % de risques.

Quel est l’atterrissage du club à l’issue de la saison 2023-2024 ?

Moins 1,1 million d’euros. 

Quels premiers retours avez-vous eu des partenaires privés et institutionnels ?

Ils sont excellents. J’ai reçu beaucoup d’appels. Au-delà des cas d’Intermarché et du Crédit Agricole qui se sont réengagés, les autres principaux partenaires ont aussi apporté leur soutien. Le Limoges CSP est une vraie marque. Certains partenaires sont très heureux de pouvoir continuer à investir dans ce club.Lionel Peluhet s'est félicité des premiers retour en terme de partenariat. Quel sera le budget du club la saison prochaine ?

À 100.000 euros près, ce sera le même que celui de la saison dernière (6,123 millions d’euros). 

Comment comptez-vous équilibrer les comptes alors que le club a perdu plus d’un million l’an dernier avec un budget similaire ?

Déjà, je voulais dire que la Direction du conseil et du contrôle de gestion a bien fait son travail. Si on a maintenu le budget, cela ne veut pas dire qu’on va consommer autant. On va un peu pincer la masse salariale au départ avec l’objectif d’avoir un peu d’air en cours de saison. On va aussi essayer de générer du profit autour du centre de formation qui est un sujet à 450.000 euros. Pour l’instant, rien n’a été monétisé à ce niveau. L’objectif, c’est d’aller chercher au moins 100.000 euros. C’est possible. 

De nouveaux partenaires importants vont-ils prochainement rejoindre le club ?

Oui, il y aura des arrivées. On va aller chercher de nouvelles ressources dans le microcosme des Limougeauds de Paris. Une partie de mon projet est basée sur ça. On commence à travailler la copie. Le CA Brive, dont je suis également partenaire, a un club de partenaires parisiens. Il y a des choses à faire. 

Le budget du partenariat privé était tombé très bas pour un club comme le CSP, cela ouvre des perspectives ?

C’est le budget qui a le plus décliné. L’essentiel du sujet est là. Au niveau sportif, l’objectif sera de se maintenir. Mais l’autre priorité sera de reconquérir la masse de partenariats nécessaires pour bien faire fonctionner le club. 

Vous êtes un homme très pris. Dans quelle mesure allez-vous vous investir au CSP ?

Je serai impliqué pour que ça réussisse. Après, la méthode va changer. Je ne veux pas personnaliser le club. On a pu le voir pendant la crise, c’est une institution. Tout le monde est amoureux du CSP. On va coconstruire un projet qui comporte plusieurs sujets comme la formation, les grands équilibres financiers, la gouvernance, la vision et le développement, les dynamiques humaines avec tous les proches du CSP, partenaires et supporters, les « Limougeauds Parisiens », le club entreprises… 

Allez-vous ouvrir le capital du club ?

Oui pour lui apporter un peu plus de puissance. Je me donne maximum deux ans pour le faire. Mais tant que le club n’est pas stable, je veux juste conserver au moins 66 % des actions. On ne peut pas tout faire à la fois. Il faudra deux ans pour stabiliser et restructurer le CSP. 

Le Limoges CSP n’est pas un combat pour moi. Je ne veux pas le personnaliser

De quelle manière avez-vous composé votre conseil d’administration (*) ? 

Il faut tirer les leçons des situations. On est passé à deux doigts de la catastrophe. On ne peut pas avoir des courants contraires mais pour travailler ma copie, j’ai réuni autour d’une table tous les gens compétents sur Limoges concernant le basket. Je les ai écoutés car je connais ce sport mais pas suffisamment. Je ne les connaissais pas forcément et eux ne se connaissaient pas tous. J’ai beaucoup échangé avec Pascal Biojout, Yann Bonato, Stéphane Ostrowski, avec les anciens présidents et plein d’autres gens pour me faire un avis et construire le projet avec eux. Ma seule option, c’est de réussir et on le fera ensemble. J’ai construit le conseil d’administration avec les gens qui pouvaient rester autour de moi. Un Pascal Biojout, qui est un amoureux du club, par exemple, avait un calendrier qui n’était pas le même que le mien.

Pour quelles raisons Yann Bonato ne fait-il pas partie de l’aventure ?

Il ne l’a pas souhaité. On a eu de bons échanges, les rapports ont été francs et directs. On a prévu de se revoir. Mais ce n’était pas son moment et il était sur des choses plus directes. Moi je suis dans la coconstruction. 

Quel sera le rôle de ce conseil d’administration ?

Il y a une partie opérationnelle et une partie stratégique. Il est là pour coconstruire le projet et pour s’assurer du pilotage. Xavier Bonnafy et l’ensemble des cadres que nous allons recruter seront responsables de son exécution. 

Des personnes de l’extérieur pourront-elles faire leur entrée dans le conseil d’administration ?

Bien sûr. Notre priorité est de remettre le CSP sur les rails. Après, tout sera ouvert.

Qui seront votre directeur général et votre directeur commercial ?

Le directeur commercial sera bientôt connu. Pour le poste de directeur général, j’ai demandé à Pierre Fargeaud d’assurer l’intérim le temps que je choisisse la bonne personne. 

Vous avez injecté 1,6 million d’euros, allez-vous agir comme un mécène ?

Non, j’ai dit 1,6 million une fois (rire). Mais pour que l’on reste dans l’élite, j’ai pris l’engagement de combler un éventuel déficit en fin de saison. On doit avoir des fonds propres positifs deux années de suite. L’idée, c’est que le club soit autonome. Sinon, j’assumerai. Lionel Peluhet se donne deux ans pour restructurer le Limoges CSP. Que pensez-vous de l’idée de faire entrer les supporters dans le capital du club via un système de socios ?

On se fera un avis quand on fera le sujet sur la gouvernance. Mais je n’exclus rien à partir du moment où c’est dans l’esprit général du club. En tout cas, les supporters tout comme les partenaires seront écoutés par un cabinet de conseils qui va intervenir entre juillet et fin septembre pour étudier les différents sujets de mon projet. 

Didier Jamot reste au club mais pas comme président…

Didier m’a aidé à faire le deal. Il a eu son parcours en tant que président. Je ne le commenterai pas. Mais je dois maintenant assumer mes responsabilités. Je lui ai expliqué pourquoi il ne pouvait pas rester président. Je voulais du changement. L’an dernier, il y a aussi eu des tensions avec le secteur sportif. On ne pouvait pas se mettre une pression inutile à ce niveau. Et si demain, il y a une enquête par rapport à ce qu’il s’est passé la saison dernière, le club ne doit pas avoir ce poids sur les épaules. Je ne veux pas qu’on dise « le président du CSP est écouté dans le cadre de… » Je veux éviter les raccourcis malheureux. 

Le poste de président est prestigieux. Il peut rendre fou. L’objectif, c’est de les mettre à l’abri de la pression. Ma responsabilité, c’est de rendre les gens lucides

Pourquoi avoir choisi Xavier Bonnafy au poste de président délégué ?

Il connaît le basket. Je veux aussi rapprocher l’Association, dont il était le président, du club professionnel. Il avait le profil, on a plutôt la même rigueur, et le feeling est passé. Il aura un mandat de trois ans car le poste est prestigieux. Il peut rendre fou. L’objectif, c’est de les mettre à l’abri de la pression. Ma responsabilité, c’est de rendre les gens lucides. Je veux aussi que les présidents délégués soient des Limougeauds. Autant j’aime bien que les collaborateurs viennent de l’extérieur, autant je veux que ce poste soit occupé par un local.

Pour quelles raisons ?

La relation municipale est essentielle. Le respect des gens est toujours plus facile à obtenir quand on est sur le même territoire. Et quand on est local, on a envie de réussir.

N’avez-vous pas peur qu’on vous reproche de faire du neuf avec de l’ancien ?

On va apporter du sang neuf en recrutant nos collaborateurs, notamment le directeur général et le directeur commercial. Le cas de Crawford (Palmer), qui revient au club, est différent. Le courant est bien passé entre nous et comme nous n’avions pas beaucoup de temps pour s’occuper du sportif, c’était précieux d’engager quelqu’un qui connaissait déjà le CSP. Lionel Peluhet a écouté beaucoup de monde pour élaborer son projet. Avez-vous anticipé les travaux de rénovation de Beaublanc qui vont obliger le CSP à jouer avec une jauge réduite ?

Le maire et Sylvie Rozette (adjointe aux sports) m’ont présenté le projet. On va travailler dessus. On s’est déjà renseigné pour savoir s’il mettait en péril le partenariat et la billetterie. Mais si on fait entrer des partenaires au capital, c’est aussi pour assumer les périodes difficiles. On les anticipe. 

Quelle doit être la place du CSP dans le paysage du basket français ?

« Par amour du Limoges CSP, pour sa pérennité dans l’élite du basket ». Cette phrase doit nous animer. On verra si on est quatrième ou douzième mais on ne doit pas se soucier des autres. 

Quand on investit autant de son argent, on doit être ambitieux…

J’ai un peu la grinta (rire). Là, nous sommes sur une année de transition. On va viser le maintien. Mais dès l’année prochaine, l’objectif sera d’être dans le top 8 et d’être européen. 

Le club doit, être autonome. Mais sinon, j’assumerai

Combien de temps va durer la transition structurelle du CSP ?

Je prends des périodes de trois ans pour mettre du rythme. La première année sert à comprendre et s’installer, la seconde pour installer et la troisième pour concrétiser et transmettre. 

Les supporters ne sont pas très patients…

Ils vont devoir apprendre à l’être pendant une saison. Le club est exsangue. Il faut remettre les choses dans l’ordre. Je ne vais pas faire de fausses promesses. Si on fait bien le job, tout devrait mieux fonctionner la deuxième saison. 

Comment envisagez-vous la communication du club ?

Je pars du principe que j’ai besoin de la presse et que vous avez peut-être besoin de moi donc a priori, on peut s’entendre (sourire). Je suis pour qu’on communique. Autant je respecte mes engagements quand il y a des clauses de confidentialité, autant je suis quelqu’un de très transparent. Pour Lionel Peluhet, le président du Limoges CSP doit être Limougeaud. Quelle place doit occuper la formation au CSP ?

Je vais écouter tout le monde et me faire un avis. Ce que j’observe, c’est qu’on ne conserve pas les jeunes. Il faut de la formation mais je dois comprendre son fonctionnement et son intérêt. Le club sera d’abord aimé s’il évolue parmi l’élite. On va commencer par là. Après, on se penchera sur le reste. Quand j’entends parler de formation, il y a autant d’avis que d’interlocuteurs. Pour le moment, je n’ai toujours pas compris quelle était la cible et ce que nous voulions en faire. Quand le message n’est pas clair, le résultat ne l’est pas non plus.

Comment faire face au manque d’infrastructures dont se plaignent les joueurs ?

On va essayer de mettre les joueurs dans les meilleures conditions de réussite sportive. On va notamment échanger avec les élus à ce sujet. Mais on ne va pas faire de miracles. On ne promettra pas la lune aux joueurs. Je veux leur apporter des réponses sans tomber dans le populisme. 

Quel message que je ne vous ai pas donné l’occasion de transmettre voudriez-vous passer aux supporters ?

Je remercie tous les gens qui m’ont apporté leur soutien, notamment les supporters. On a sauvé la place du CSP dans l’élite. C’est déjà bien. Maintenant, on doit se rassembler autour d’un projet commun. L’institution doit primer.

Vous dites que le poste de président du CSP peut rendre fou, ne redoutez-vous pas que ce club vous fasse perdre la tête ?

Je suis souvent sur Paris et je circule beaucoup en France. On me parle beaucoup du CSP mais je n’ai pas peur que ça me monte à la tête. Si un jour ça m’arrive, je vous autorise à prendre un manche à balai et à me mettre un coup derrière les oreilles (rire). 

* Le conseil d'administration du Limoges CSP est composé de Xavier Bonnafy (président exécutif délégué), Didier Jamot, Benoit Poiraud, Fabien Thibaut, Olivier Chaume, André Sardain.

Matthieu Marot

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