Dans sa micro-ferme « La ferme des Gounelles », à Chambérat, Céline Bourgougnon travaille pour renouer avec une agriculture en osmose avec la terre et la nature comme ce qui se faisait au début du siècle. Un jeu de rôle grandeur nature.
« On a eu envie de faire quelque chose d’utile, en lien avec la terre. Je reviens au sens paysan. Faire du maraîchage bio est une question de philosophie et d’état d’esprit. Ce retour vers la nature est dans mon ADN », dit Céline Bourgougnon.
Un coin de paradisÀ Chambérat, « Les Chiez », elle a déniché ce petit coin de paradis. Chaque jour, elle mesure à quel point elle doit être digne de cet héritage et le perpétuer. Si la grêle en 2016 qui s’est abattue sur sa ferme a ravagé plusieurs mois de travail, elle n’a pas vaincu sa volonté. Depuis, elle est repartie de plus belle. Actuellement, deux serres non chauffées sont implantées sur le terrain. Elles permettent de cultiver des espèces plus délicates, telles que les tomates, poivrons, aubergines, de la mâche, de la salade d’hiver, et bien d’autres expériences, avec des produits et des modes de conduite diversifiés, ce qui en fait une richesse pour son agriculture.
Des eaux de pluie recueilliesLe lieu est lumineux et paisible, un système de recueil des eaux de pluie, ancestral, fait de l’espace « la meilleure terre des Chiez », sourit l’hôte des lieux.
Céline Bourgougnon cultive des légumes qu’elle vend sur les marchés et en vente directe le samedi après-midi. Elle cherche à diversifier sa commercialisation en se tournant vers des revendeurs (on peut trouver ses plants à l’atelier botanique à Huriel).
Tous les plants de l’exploitation sont produits par ses soins, elle essaye de cultiver des variétés anciennes et en produit plus de 150 différentes sur une année entière.
