C'est un des grands enjeux des élections législatives à venir le 30 juin et 7 juin prochains : le pouvoir d'achat. Ces dernières années, les Français ont dû faire face à des augmentations des prix des énergies. Et ce n'est surement pas fini. Voici ce qui vous attend dans les mois qui viennent.
Hausse du gaz à venir au 1er juilletAprès une hausse en décembre 2023, les prix du gaz ont légèrement baissé en février, mars et avril derniers. Et ce grâce à une baisse des prix sur le marché de gros. Malheureusement pour les citoyens français, une nouvelle augmentation les attend ce 1er juillet. Elle s'explique notamment par un tarif plus élevé des réseaux de distribution qui va entrer en vigueur et représentera un peu plus de la moitié de la hausse. L'autre moitié provient de l'augmentation du prix du gaz sur les marchés de gaz.
Augmentations de l'électricité cet étéLa situation est sensiblement la même côté électricité. Le 1er février dernier, le prix du kWh a augmenté de 10 %. En ce mois de juin, son prix est de 0,2516 euros en option base, ce qui représente une facture mensuelle moyenne de 174 euros pour les Français.
Mais comme le gaz, son prix va grimper. Le 1er août, la hausse du tarif réseau - calculé chaque année - va provoquer une augmentation d'environ 1 à 2 %.
Le monde économique dans la crainte d'un chaos généralisé en France
L'addition sera encore plus salée en février 2025 puisque l'accise sur l'électricité va monter jusqu'à son niveau pré-bouclier tarifaire. Concrètement, elle va passer de 21 à 32,44 euros le MWh.
Toutefois, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que la facture d'électricité des Français baissera de 10 à 15 % en février 2024 grâce à la relance nucléaire du pays.
Et les carburants ?A la pompe, les augmentations constatées ces dernières semaines ne sont pas très importantes, mais elles pourraient le devenir dans les mois à venir. En baisse depuis des semaines, le prix du gazole remonte doucement depuis quelques jours. Le sans-plomb 95 est plus cher de 0,7 centime et stagne autour des 1,8 euro le litre.
En revanche, on peut anticiper une hausse plus flagrante à l'aube des grandes vacances à cause de l'augmentation de la demande des automobilistes français. Les distributeurs pourraient aussi en profiter pour faire monter le prix du carburant de quelques centimes.
