La gestion des équipements sportifs cause des soucis aux collectivités qui, pour faire face au réchauffement climatique, doivent s'adapter et investir, dans l'espoir de réduire les factures. Voici deux exemples sur le bassin clermontois : le centre aquatique de Chamalières, géré par Clermont Auvergne Métropole, et la Maison des sports de Clermont-Ferrand.
On pourrait allonger la liste mais les détails deviennent techniques. Cyril Brouzes insiste sur la volonté de « consommer le mieux possible ». Pour cela, « un suivi des consommations instrumenté par divers compteurs permettra, dans les prochains mois, une analyse fine ».Et pour être plus performant encore, le déploiement de panneaux photovoltaïques sur le toit du bassin de 50 mètres est en projet. « Il permettra de couvrir un peu plus de 10 % de notre consommation électrique. »
Et d’ajouter que des efforts ont déjà été consentis. « Nous avons entrepris des travaux minimalistes mais qui ont donné tout de même des résultats importants. Nous avons refait tout l’éclairage il y a deux ans, pour 320.000 €. Ce qui nous a permis d’économiser 47 % de la consommation d’électricité, soit 150.000 €. Donc, en gros, notre investissement, nous le récupérons en deux ans. »
Le travail autour des températures de consigne a aussi permis de réduire de 27 % la consommation de gaz de la Maison des sports. Si l’on ajoute les 17 % de baisse dus à la douceur de l’hiver, on parle d’une économie de 45.000 € pour la collectivité, se réjouit l’élu, qui justifie ainsi l’importance du court et du long terme.
Thierry Senzier
