Benjamin Netanyahu a dimanche 23 juin déclaré que la phase "intense" des combats dans la bande de Gaza était en train de s'achever. Il a évoqué un "accord partiel" qui permettrait de libérer "une partie" des personnes retenues par le Hamas.
La principale association de proches des otages a condamné lundi 24 juin des propos du Premier ministre israélien sur un "accord partiel" dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d'une "partie" des otages.
"La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s'éloignerait des objectifs de guerre", a écrit le Forum des familles. Son communiqué précise que le retour des otages relève de la "responsabilité et du devoir" du Premier ministre.
"Les familles des otages ne permettront pas au gouvernement et à son chef de revenir sur leurs engagements fondamentaux concernant le sort de nos proches".
Une phase "intense" qui a fait 37.598 mortsDimanche 23 juin, Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase "intense" des combats dans la bande de Gaza était en train de s'achever, tout en insistant sur le fait que la guerre n'était pas finie. Lors de ce premier entretien avec des médias israéliens depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre de Gaza, Netanyahu a déclaré qu'il était "prêt à conclure un accord partiel." "Cela permettra de ramener une partie des personnes (otages) et de poursuivre la guerre après une pause pour atteindre l'objectif d'éliminer le Hamas", a ajouté le Premier ministre qui fait face à une contestation sans précédent pour sa gestion de la guerre.
Récemment, le président américain Joe Biden a évoqué une proposition d'accord, qu'il a présentée comme étant israélienne, impliquant un cessez-le-feu et la libération de tous les otages. Le Hamas, de son côté, insiste sur le fait que tout accord doit inclure un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
La bande de Gaza est dévastée par plus de huit mois de guerre depuis l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a fait 1.194 morts, dont une majorité de civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre, 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l'armée. La campagne militaire israélienne lancée en représailles sur le petit territoire palestinien y a fait 37.598 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.
Avec AFP