Un vrai promoteur de passions

Si l’on connaît Jean-Paul Lavédrine en raison de son engouement pour le tennis, ses relations amicales avec Henri Leconte, beaucoup ignorent les prédispositions du garçon nourri de passions.

Né en 1957, Jean-Paul Lavédrine est issu d’une famille creusoise très impliquée dans la vie publique du canton de Chénérailles. Formé tôt au scoutisme, musicien (batterie), peintre à ses heures, footballeur, tennisman, Jean-Paul dispose de la panoplie du parfait animateur.

Observateur du tissu social, c’est pour fédérer une jeunesse dispersée qu’il crée, en 1977, le Club des Jeunes à Chénérailles, fort d’une cinquantaine de membres. Leur local est une cave de la mairie ouverte sur la rue Léonce-Bourliaguet qui nécessita bien des travaux.

En 1981, l’ambition le porte à fonder le COC Tennis de Chénérailles affilié à la Fédération française de ce sport. Par manque de courts, il devient le catalyseur de la rénovation du tennis de la forêt avec le concours d’anciens, de nouveaux joueurs et de partenaires. Seul département français à ne pas disposer d’une surface publique en terre battue naturelle, la Creuse inaugure le court Henri Leconte le 20 juillet 1998, en présence du champion dont le fils s’est fait des copains sur place, dont Meddhi Mecheta.

Ce club, qui comptait 94 licenciés en 1997, organise des sorties à Roland-Garros. C’est là, suite à des contacts téléphoniques, que Jean-Paul a convaincu Henri Leconte de parrainer ce club de province.

Quatre ans vice-président des Amis du Vieux Chénérailles, actuel premier adjoint au maire de Saint-Dizier-la-Tour, président du SIVOCS, membre du Lions Club International, il est l’instigateur d’un Salon des antiquaires 100 % professionnel, créé antérieurement à Chénérailles par son père Pierre Lavédrine.

Médaillé de bronze de la Jeunesse et des Sports en 2004 par François Baroin, Jean-Paul conclut : « Motivé par les fêtes médiévales, je me suis inspiré de Claude Del Puppo –mon mentor– pour mener sur Chénérailles d’autres actions ».