Entre un forfait mobilités durables et des primes à l’achat de vélos ou de récupérateurs d’eau, le conseil municipal d'Aubière (Puy-de-Dôme) a validé de nouvelles aides aux agents et aux habitants.
La majorité et l’opposition aubiéroises nous ont donné l’habitude des passes d’armes qui animent les conseils municipaux. La séance du jeudi 20 juin aura eu la sienne, autour du thème du logement : un désaccord profond sur la commercialisation des vingt lots du lotissement communal Les coteaux d’Aubière, dans la ZAC de Malmouche.
En substance, Laurent Gilliet a reproché à l’équipe de Sylvain Casildas de « faire payer le prix fort » avec un prix de vente à 300 € le mètre carré, d’avoir « une approche purement financière » et, par ces tarifs, « d’exclure 85 % de la population ».
« Nous nous sommes juste calés sur ce qui a été fait auparavant, nous sommes au prix du marché, a rétorqué le maire. Et l’argent que nous récolterons sera intégralement réinjecté dans nos projets. » Le groupe de Florent Guitton a voté contre.
Il s’est également opposé en partie (quatre voix contre) à l’octroi d’une prime à l’achat d’un vélo à assistance électrique « reconditionné », estimant qu’il aurait fallu définir des conditions de ressources dans ce projet.
Le nom de Gisèle HalimiEn revanche, dans le reste de l’ordre du jour, l’unanimité a été trouvée autour de délibérations plutôt consensuelles.
Comme l’instauration d’un forfait mobilités durables pour les agents de la commune. Ou l’octroi d’une prime exceptionnelle à l’achat d’un récupérateur d’eaux de pluie.
Le conseil municipal des enfants d'Aubière est venu présenter ses actions aux élus adultes.
Le choix de donner le nom de Gisèle Halimi au square situé devant le jardin partagé du CCAS d’Aubière a également été approuvé par l’assemblée.Enfin, la convention établie entre la commune et l’Association pour la sauvegarde des caves d’Aubière sera signée : elle valide la mise à disposition du bâtiment et des caves Savaron à l’association.
Police municipale. Les élus ont décidé à l’unanimité d’octroyer à quatre agents de la police municipale le bénéfice de la protection juridique et fonctionnelle de la commune. Ils avaient déposé plainte pour des faits de violences, menaces et outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique au cours d’une intervention. Une enquête est en cours.
Thierry Senzier
