De nouvelles analyses "plus poussées" ont été demandées par les juges afin d'expliquer la mort du petit Émile, dont des ossements ont été retrouvés en mars dernier, neuf mois après sa disparition dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Plus de trois mois après la découverte d'ossements appartenant au petit Émile par une randonneuse au Vernet, l'acte de décès du garçonnet n'a toujours pas été signé, rapporte ce vendredi BFM DICI. Il devrait justement l'être dans les prochains jours.
S'il s'agit d'une étape fondamentale pour les proches d'Émile - il permet à la famille de lancer des démarches administratives, cela ne signifie rien sur l'avancée éventuelle de l'enquête.
C’est important pour la famille, car à un moment, l’enfant doit être déclaré mort et il ne peut l’être que si nous avons la certitude de son décès. Ce sont les juges d’instruction qui donnent ce certificat.
La famille ne devrait pas pouvoir récupérer les ossements du petit garçon "car des expertises ne sont pas terminées", selon nos confrères, qui révèlent que de nouvelles analyses "plus poussées" ont été demandées par les juges dans l'optique d'expliquer la mort du petit Émile.
La piste selon laquelle l'enfant se serait perdu seul n'est pas encore privilégiée. "Si nous avions des certitudes que l’enfant se soit perdu, on arrêterait tout. Et nous n’avons pas du tout cette certitude. On en est loin et nous travaillons encore pour ne rien laisser passer", a précisé une source à BFMTV.