En son nom personnel, l’ex-député (2017-2022) de la 1re circonscription de la Corrèze , Christophe Jerretie (Modem) votera blanc au 1er tour des élections législatives le dimanche 30 juin.
Si la majorité présidentielle ne présente pas de candidat pour faire barrage au Rassemblement national, les choix restant ne conviennent pas vraiment au centriste. La candidature de François Hollande sous la bannière du Nouveau Front populaire le fait plus que tiquer. « C’est une alliance contre-nature avec un programme inapplicable. Ce n’est pas dans une logique de sociale-démocratie », observe-t-il.
A droite, la candidature de Francis Dubois (LR non Ciotti) ne le ravit pas plus. Son vote pour la motion de censure lui est resté en travers de la gorge. « Quand on se dit centriste, on ne vote pas contre un gouvernement dont les positions sont proches des vôtres. Sa position n’a jamais été claire », explique Christophe Jerretie.
Il reproche également au député sortant de mettre en avant "le parti de la Corrèze". "Ce n'est pas ma conception du mandat de député. Le député ne représente pas que la Corrèze, c'est aussi un élu national", pointe Christophe Jerretie.
Et de préciser également : "Mon nom ressort sur les marchés comme éventuel soutien de Francis Dubois. Ce n'est pas le cas. Je n'ai pas eu de relations avec Francis Dubois et Pascal Coste depuis 2 ans".
Pour Christophe Jerretie, "la dissolution de l'Assemblée nationale n'a pas eu l'effet escompté" et il se projette pour fédérer un espace central destiné à porter une future candidature "apaisée et modérée".
Frédéric Rabiller
