Personne ne manque à l’appel, du PS au PCF, en passant par LFI, Génération.S ou la GRS. Tous sont aux côtés de l’écologiste Amandine Dewaele, candidate du Nouveau Front populaire sur Brive.
"Ce n’est pas seulement contre l’extrême-droite. C’est aussi une union contre le diktat de la finance", souligne Nicolas Haag, responsable de la section locale du PCF.
"Le 9 juin a été un électrochoc"" Redonner de l’espoir", c’est l’objectif numéro un de la candidate, assistée du Briviste Adem Ersoy. Peu connue sur la circonscription, Amandine Dewaele connaît pourtant bien la Corrèze qu’elle représente au Conseil régional : " De par mon métier (guide nature, formatrice en biodéchets, NDLR), mon engagement et par goût".
L’enjeu dépasse son parcours personnel : "Le 9 juin a été un électrochoc. Depuis, nous sommes dans un moment d’enthousiasme et solennel. C’est la première fois depuis 1944 que l’extrême-droite est aux portes du pouvoir en France. Notre responsabilité est immense et nous allons la prendre".
Pas question pour elle de jouer les seconds rôles face à la députée sortante (LR non Ciotti) ou au candidat RN : " Il faut gagner, il n’y a pas d’alternative. Nous sommes prêts à gouverner, avec un contrat clair : 15 jours pour répondre à l’urgence sociale et 100 jours pour changer la vie".
Pas d’angélisme sur l’union à gaucheAmandine Dewaele, comme ses partenaires, ne se cache pas derrière un angélisme de façade. " Nous avons des différences entre nous. Mais je crois à l’intelligence collective, à la discussion qui débouche sur un consensus", explique cette élue qui, à la région, incarne, avec son groupe, "le poil à gratter" de la majorité du socialiste Alain Rousset.
Amandine Dewaele sait qu’elle n’a que peu de temps pour créer "un effet boule de neige, pour embarquer un maximum de personnes. Nous devons faire le maximum pour mobiliser dans cette page d’histoire qui est en train de s’écrire".
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Éric Porte
